vendredi 24 mars 2017

The Cruelty - Scott Bergstrom

Chronique de Penny Dreadful
Traduction :Alice Delarbre
Résumé :Gwendolyn Bloom a à peine sept ans lorsque sa mère est assassinée sous ses yeux, et dix-sept lorsque son père disparaît brutalement, à la même date. Cette nouvelle épreuve s’accompagne d’une découverte accablante : son père n’est pas un diplomate, comme elle l’a toujours cru, mais un espion travaillant pour le FBI, dont les alliés semblent s’être retournés contre lui, après l’avoir accusé d’être passé à l’ennemi. Désespérée, Gwendolyn décide de partir seule à la recherche de son père qui, elle en est sûre, a été enlevé et reste vivant… Commence alors pour elle une longue traque dans les recoins les plus sombres et les plus dangereux d’Europe. Suivant les indices que son père lui a laissés, à Paris, Berlin puis Prague, Gwendolyn croise les pires spécimens de l’espèce humaine. Et surtout elle comprend très vite que, pour survivre à la cruauté de son un ennemi, il faut devenir plus cruel que lui.


Merci aux éditions Hachette pour cette lecture !


Chronique :



The Cruelty est décrit de la façon suivante par Hachette Romans : « Quand Millenium croise Jason Bourne ». J’irais même jusqu’à dire qu’on pourrait y trouver des petites ressemblances avec le film Taken, dans le sens où une jeune fille va être prête à affronter un univers très violent et sombre sur lequel elle n’a aucun prise, relié à des ficelles tirées dans l’ombre par de plus hautes instances. Bref, risquer sa vie et ce qu’elle est pour retrouver coûte que coûte son père. 

Ce thriller m’a également fait penser à une citation de Nietzsche : «Quand tu regardes au fond de l'abysse, l'abysse aussi regarde au fond de toi.» Et c’est vrai que lorsqu’on est obligé d’affronter des monstres, quelque part, cela déteint à un moment donné sur nous. Je me suis énormément attachée à Gwendolyn, cette héroïne (anti-héroïne oserais-je dire ?) qui est faite toutes en nuances de clair-obscur, et dont l’auteur est parvenu à me faire avoir souvent très peur pour elle.

En définitif, je dirais que ce premier roman de Scott Bergstrom est une belle réussite. Il a su plonger son lecteur dans une aventure palpitante, troublante, haletante, où l’on ne peut s’empêcher de tourner nerveusement les pages pour connaître le fin mot de l’histoire. C’est terriblement addictif, et c’est aussi le genre de livre que l’on aimerait trouver plus souvent sur les présentoirs des librairies. 


6 commentaires:

  1. Il a l'air vraiment pas mal du tout ! :D Je note !

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  2. Un premier tome qui m'a également beaucoup plu :D
    Vivement la suite.

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  3. J'ai été un tout petit peu moins enthousiaste que toi, mais c'est vrai que c'est un très bon tome pour commencer la série ! :)

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  4. Et bien dis donc, avec une telle chronique, ça donne envie de lire le livre :)

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  5. J'en ai déjà entendu parler et là tu me donne bien envie de le lire ! :)

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