Les Incurables
Jon BASSOFF
Traduit par Anatole PONS
1953, quelque
part au fin fond de l’Amérique. Le Dr Freeman, neurologue visionnaire mais
violemment contesté, est chassé de l’hôpital psychiatrique où il exerce. Il
enlève son dernier patient, voué à lui servir d’assistant, et part sur les
routes défendre sa méthode thérapeutique révolutionnaire : la lobotomie
transorbitale. Armé d’un pic à glace et d’un marteau, Freeman est persuadé
qu’aucune dépression, aucune catatonie, aucune psychose ne lui résistera.
Jusqu’à ce que, dans une petite ville de l’Oklahoma, sa propre santé mentale
soit mise à rude épreuve par une galerie de personnages délirants. Un prêcheur
qui prend son fils pour le Messie, une jeune prostituée démente et une fratrie
de gros bras manieurs de machettes se chargeront de lui rappeler qu’une foi
aveugle ne peut mener qu’au désastre.
Inspiré par un
personnage réel, Les Incurables est un roman profondément noir, aux
allures de fable grotesque vicieusement efficace.
(source:
Editions Gallmeister)
Jon BASSOFF,
L’auteur est né en 1974 à New York. Professeur
d’anglais dans un établissement où il est connu comme “l’écrivain dérangé”, il
vit aujourd’hui dans le Colorado avec sa femme et ses deux enfants. “Les
incurables” est son deuxième roman publié en France.
(source:
Editions Gallmeister)
Grybouille,
« C’est
ma mission dans ce bas monde…donner…la paix. »
Le Docteur Walter Freeman est neurologue et
pratique dans un hôpital psychiatrique. En 30 ans, il dit avoir sauvé la vie de
2200 patients. Sa technique ? La lobotomie transorbitale… « Je suis médecin et scientifique. »
Direction l’aile ouest de l’hôpital, une petite
anesthésie par électrochocs, un pic à glace et un marteau de charpentier et… le
patient est pacifié ! Sauvé !
Edgar Ruiz, 32 ans, un dément, deux meurtres à son
actif, sera son dernier patient dans cet hôpital. Les adeptes de la méthode
cognitive et médicamenteuse ont gagné, dehors le thérapeute révolutionnaire…
De retour à la maison, sa femme Stella, elle aurait
pu être sa patiente. Un drame familial l’a laissé névrosée, la mort de leur
fils Luke, disparu il y a vingt ans.
Alors que faire ? Aller porter à l’extérieur
sa merveilleuse technique.
Seul ? Non, partir avec Edgar comme assistant
et comme modèle.
Destination une petite ville de l’Oklahoma,
Burnwood, des malades qui doivent être sauvés.
« Un
esprit malade ne connait pas sa maladie. »
Des rencontres, sur son chemin, il va en faire,
avec comme carte de visite un pic à glace et un marteau de charpentier :
Durango,
un jeune homme que son père présente comme le nouveau Messie…
Scent,
une jeune fille, sa mère Baby rose attend le retour de l’amour de sa vie en gardant
caché un trésor. En attendant Scent se
prostitue pour survivre…
Et tous ces gens à sauver…
L’histoire,
les personnages, l’intrigue, le style sont un régal pour le p’tit Duc, un pur
bonheur « livresque ».
Une seule chose, le premier qui m’approche avec un
pic à glace et un marteau, je lui colle une baffe…
@ Bientôt,
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