Traduction : Valérie Malfoy
Résumé : Un garçon et une fille, dans une voiture lancée à travers la campagne enneigée. Il est absorbé par la route, elle est perturbée par des souvenirs brumeux, ainsi que par d’incessants appels provenant de son propre numéro. Parfois, ils parlent. S’aiment-ils ? Quelques heures plus tard, les voilà attablés face à leurs hôtes, ses parents à lui, dans une ferme reculée. La maison est glaciale, la mère se plaint d’entendre des voix, le couple stocke au sous-sol des peintures inquiétantes. Le fossé entre les deux amants se creuse, sous le poids de tous les non-dits. Et il y aussi cette angoisse, qui a point et ne cesse de grossir, jusqu’à ce que se produise l’innommable…
Chronique : J'avais hâte de lire ce roman noir au résumé intrigant et pourtant la rencontre n'a pas eu lieu.
Tout le long de ma lecture j'ai été dubitative, perplexe et je ressentais de surcroit un sentiment de malaise. Je sens grandir ma peur est un roman qui instaure un sentiment désagréable du fait de cette ambiance assez malsaine qui monte au fil des pages.
Même si j'aime lire des romans sombres, j'ai trouvé que celui-ci avait un côté morbide, pernicieux. On se sent pris au piège et pour cela l'auteur réussit parfaitement à atteindre son but.
J'aime oublier mon quotidien, j'aime plongé entièrement dans une lecture mais celle-ci n'a su susciter que des émotions négatives, que des sentiments relativement nocifs. Je n'avais qu'une envie : que le livre se termine.
Je ne suis pas une "âme sensible", j'ai lu et vu des histoires d'une grande noirceur mais celle-ci possède un autre bémol non négligeable : l'absence de fil conducteur. On arrive à deviner assez vite la fin mais l'histoire manque cruellement d'approfondissements, il n'y a pas véritablement d'histoire pour moi, il n'y a pas d'intrigue.
En définitive, une déception pour ce roman noir, j'ai été heureuse de le reposer après la dernière page tournée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire