L'Or de France - Tibery/Lefebvre&Pécau/Kattrin

L'or de France
Éditions Le Lombard

Juin 1940, alors que la France s'est enfoncée dans la défaite, les 254 dernières tonnes d'or des réserves de la Banque de France sont évacuées de Brest pour les États-Unis. Diverses péripéties les conduisent finalement en Martinique, où elles sont stockées. À l'abri des convoitises ? Pas vraiment. Partisans de Vichy, Américains, Allemands et truands sont en concurrence pour récupérer ce trésor.

Une épopée incroyable, inspirée de l'histoire vraie du sauvetage de l'or français pendant la Seconde Guerre mondiale.

Aux manettes,

Kattrin est née en 1970, après ses études elle travaille à Luxembourg dans un studio de dessin animé. En 1997, elle part s’installer à Liège où elle y reprend des études dans la section illustration de l’institut des Beaux-Arts Saint-Luc en cours du soir.
C’est durant ces trois années de formation qu’elle découvre et apprécie l’univers de la littérature jeunesse, en particulier l’illustration et la bande dessinée.

Beka Tiberiu, dit Tibéry, né en ex-Yougoslavie, étudie à la Faculté d'Arts Appliqués de Belgrade, où il développe un goût prononcé pour le dessin réaliste et la bande dessinée. Il réalise ainsi un premier album en guise de projets de fin d'étude mais, dans un premier temps, il œuvre dans le secteur du jeu vidéo. Aujourd'hui, il s'essaye au genre historique en compagnie de Pécau et Lefèbvre, grâce à L'or de France, série adaptée d'un fait historique peu connu de la Seconde Guerre Mondiale.

Jean-Pierre Pécau, après deux ans passés comme Maître auxiliaire d'Histoire. Il se rend compte que le système académique est bien trop rigide pour lui. Ça tombe bien : nous sommes en 1980, et le jeu de rôles débarque tout juste en France. Travaillant à l'importation de « Donjons & Dragons », en toute logique, il s'impose comme un des premiers auteurs hexagonaux de jeux de rôles. En 1998, il pose les bases d'« Arcanes », série basée sur les lames du tarot qui, progressivement, va se développer autour de trois séries principales dont le pivot central, « L'Histoire secrète », lui permet de revenir à ses premières amours en mêlant les genres historique et fantastique. Néanmoins, il lui arrive également d'utiliser la matière historique de manière plus classique. Ainsi, « L'Or de France », écrit en collaboration avec l'historien Denis Lefebvre et illustré par Tibéry pour les Éditions du Lombard, lève le voile sur un fait peu connu de la Seconde Guerre Mondiale…

Avec l’intervention de Denis Lefebvre, journaliste de profession, il nourrit une grande passion pour l'Histoire et la politique. Le coeur à gauche et la tête dans la franc-maçonnerie, il ne cesse d'approfondir ses connaissances dans ces deux domaines. Auteur de nombreux essais historiques, dont « Le Socialisme pour les Nuls » et « Les Secrets de l'Expédition de Suez (1956) », il collabore comme pigiste à de nombreuses publications. Secrétaire général de l'Office universitaire de recherche socialiste, il en est aussi le rédacteur en chef. Il partage aujourd'hui son temps entre conférences, publications et recherche. Il trouve toutefois le temps de collaborer avec Jean-Pierre Pécau à l'écriture de « L'Or de France ».

Grybouille,

Somptueux, c’est le premier mot qui me vient en tête lorsque je prends en main cet album. Les éditions LE LOMBARD nous ont habitués à ce niveau de qualité, mais c’est toujours une première fois lorsque l’on a gardé ses yeux d’enfants, le pouvoir de s’émerveiller..  .

La couverture, les pages en papier glacé, le graphisme, les dialogues, l’histoire qui se base sur des faits historiques, tout contribue à ce que le lecteur (trice) soit « embarqué » dès les premières vignettes.

C’est avec ce genre de support que l’histoire de l’Histoire passe le mieux, et c’est en lisant que nous nous rendons compte de notre ignorance. Tous ces moments qui nous sont volés, enlevés à notre ça à voir (savoir). Nous ne remercierons jamais assez tous ces artistes, écrivains, historiens et ceux qui les publient pour la mise en lumière de faits, d’événements, qui passeraient sans cela à jamais dans l’oubli.

 L’histoire ?

Au début de la Seconde Guerre Mondiale, face à l’avancée des troupes allemandes, l’État Français tente de mettre à l’abri les derniers stocks d’Or de la Banque de France.

Embarquée depuis Brest sur un lévrier des mers, l’Émile Bertin, un croiseur léger de la marine nationale, destination les États-Unis. Mais c’est sans compter sur les imprévus de l’histoire… La Martinique sera en définitive son point de chute où les convoitises vont s’exacerber.

Historiens en culotte courte, longue, jupe, short ou pyjama,  la balle est dans votre camp.

Votre Grybouille a choisi le sien, celui d’apprendre, d’apprendre et… d’apprendre. Alors lorsque l’on nous donne la possibilité de le faire dans des conditions aussi réjouissantes pourquoi sans priver.

Noël approche… Un cadeau plaisir ? En voilà Un.

@ Bientôt,