Sallie
La jument
Arabesque, Traveller, l'étalon du général Lee et même Nellie, sa poule... Les
bêtes ont la part belle dans cette soixante-deuxième aventure des Tuniques
Bleues ! Qu'ils soient sur le champ de bataille ou qu'ils accompagnent les
soldats dans leur vie quotidienne, les animaux ont en effet eu une importance
parfois déterminante lors des conflits, et Cauvin et Lambil nous en offrent un
aperçu dans cette nouvelle aventure du caporal Blutch et du sergent
Chesterfield. La chienne Sallie, héroïne de ce récit, en est d'ailleurs
l'exemple criant.
Alors que des renforts du onzième régiment d'infanterie sont dépêchés depuis la Pennsylvanie pour prêter main-forte au camp de nos deux héros, face à la menace d'un affrontement imminent, les commandants confient à Chesterfield une mission aussi risquée que capitale : la capture d'un ennemi afin de lui soutirer des informations. Une opération que Sallie décide de suivre en accompagnant le sergent, car du résultat de cette mission découle surtout la vie de plusieurs milliers de soldats...
Alors que des renforts du onzième régiment d'infanterie sont dépêchés depuis la Pennsylvanie pour prêter main-forte au camp de nos deux héros, face à la menace d'un affrontement imminent, les commandants confient à Chesterfield une mission aussi risquée que capitale : la capture d'un ennemi afin de lui soutirer des informations. Une opération que Sallie décide de suivre en accompagnant le sergent, car du résultat de cette mission découle surtout la vie de plusieurs milliers de soldats...
Les papas…
Willy lambil
Né
le 14 mai 1936 à Tamines, c’est à l’âge de 16 ans que Lambil est engagé aux
Éditions Dupuis… comme lettreur, après avoir suivi un an d’études à l’Académie
des Beaux-Arts de Bruxelles.
L’adolescent
apprend le métier sur le tas au bureau de dessin des Éditions Dupuis en effectuant
de la mise en pages, des modifications aux bandes dessinées.
En
1972, après le décès du dessinateur Louis Salvérius (Salvé), il reprend avec
succès “Les Tuniques Bleues”, une série lancée en 1968 par celui-ci et le jeune
scénariste Raoul Cauvin. Il se trouve ainsi en charge de la destinée graphique
des deux truculents héros, Blutch et Chesterfield, chevauchant dans un milieu
dont il ignore presque tout ! Que cela ne tienne : Lambil va se documenter et
montrer une ténacité extrême pour réussir la gageure proposée.
Quasiment
enchaîné à sa table à dessin depuis quarante ans.
« Comme je travaille chez moi, je suis un
paresseux culpabilisé. C’est pour ça que je travaille tous les jours. Le
dimanche, je fais mes corrections. L’usine où je travaille, en fait, c’est ma
maison !”
Raoul Cauvin
"Le divan,
c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison il y en
un, ou quelque chose qui lui ressemble." Raoul Cauvin, scénariste aux
mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut réfléchir correctement
que lorsqu'il est allongé. Il ajoute : "D'ailleurs, je vous défie de penser les yeux ouverts !"
Né
à Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir
suivi pendant cinq ans des études de lithographie publicitaire à l'Institut
Saint-Luc de Tournai, pour découvrir en entrant dans la vie active que cette
profession n'existait plus !
Il
entre en 1960 aux Éditions Dupuis comme... lettreur, puis devient rapidement
caméraman au département dessins animés où il restera 7 ans. Durant ces années,
il se découvre une autre passion : le scénario. C'est Charles Dupuis lui-même
qui lui offre sa chance.
1969
est l'année clef. Cauvin et Salvérius lancent leur propre western : "Les
Tuniques Bleues", une bande dessinée d'humour sur fond de guerre de
Sécession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la série à Lambil
qui la développera jusqu'aux hautes altitudes des best-sellers. Cette saga
dépasse les quinze millions d'exemplaires vendus en français et fait l'objet d'innombrables
traductions à travers l'Europe.
Louis Salvérius
Né
à Soignies en 1935, Louis Salvérius, dit Salvé, est engagé à vingt et un ans au
bureau de dessin des Éditions Dupuis.
Un jeune scénariste encore inconnu, employé au labo photographique des éditions, lui propose un thème de série qui est parfaitement dans ses cordes : "Les Tuniques Bleues".
Séduit par l'idée de Raoul Cauvin, Salvérius crée les personnages sur le plan graphique. Ils se rodent dès 1969 dans des gags et de courts récits complets, puis abordent enfin les prestigieuses séries à suivre. L'antagonisme des héros et une spirituelle dénonciation du militarisme à tous crins vont développer une véritable dynamique du succès qui, rapidement, hisse la série parmi les vedettes de l'hebdomadaire.
Louis Salvérius va se donner à fond pour relever la gageure. À trente-huit ans, le 22 mai 1972, la mort le foudroie à la planche 36 du quatrième grand épisode animé par ses créatures, "Les Outlaws". Lambil acceptera de conclure cette aventure, puis de reprendre les personnages.
Ses cavaliers de l'Ouest américain font désormais partie de la légende.
Un jeune scénariste encore inconnu, employé au labo photographique des éditions, lui propose un thème de série qui est parfaitement dans ses cordes : "Les Tuniques Bleues".
Séduit par l'idée de Raoul Cauvin, Salvérius crée les personnages sur le plan graphique. Ils se rodent dès 1969 dans des gags et de courts récits complets, puis abordent enfin les prestigieuses séries à suivre. L'antagonisme des héros et une spirituelle dénonciation du militarisme à tous crins vont développer une véritable dynamique du succès qui, rapidement, hisse la série parmi les vedettes de l'hebdomadaire.
Louis Salvérius va se donner à fond pour relever la gageure. À trente-huit ans, le 22 mai 1972, la mort le foudroie à la planche 36 du quatrième grand épisode animé par ses créatures, "Les Outlaws". Lambil acceptera de conclure cette aventure, puis de reprendre les personnages.
Ses cavaliers de l'Ouest américain font désormais partie de la légende.
Grybouille,
Cela
fait tellement longtemps que les albums « Les Tuniques Bleues » font partie de mes cadeaux de Noël et
d’anniversaire que Chesterfield et Blutch font pratiquement partie de la famille.
Ne vous y trompez
pas, ces personnages ont une histoire, une vie propre.
A travers
Chesterfield et Blutch, « les
Tuniques Bleues » abordent des sujets profonds. Je dirais même
humanistes.
Le premier, pour Grybouille,
c’est l’amitié indéfectible que se porte les deux « héros ». Une
amitié chien et chat, impossible de vivre l’un sans l’autre, et pourtant
toujours prêt à se sauter à la gorge…
Le second,
l’absurdité des guerres, lieux où le pire côtoie le… pire, en espérant que le
meilleur un jour se révèle pour tenir le coup…
Le troisième, l’importance
des animaux dans ces tragédies où l’homme écœuré par ses congénères se réfugie
auprès des « bêtes » pas si bêtes…
A vous de découvrir
les autres…
En 62 albums, les
scénarii ne souffrent d’aucune répétition, c’est déjà un tour de force.
Le plus ? Les
clins d’œil à l’Histoire avec des faits réels sur lesquels s’appuient les
aventures de nos héros.
Les dialogues ? Ce
vouvoiement entre le sergent et le caporal, tellement proche, et pourtant la
volonté de tenir une distance. Peut-être, pour se protéger d’une disparition
brutale ? La guerre ne fait pas de cadeau…
Les
dessins ? Comment dire ? Ils
sont une invitation à la bienveillance. Regardez bien Chesterfield et Blutch,
leurs visages ? De bonnes bouilles avec des nez tout ronds. Les lecteurs
ont la sensation de retrouver des copains…
Les couleurs ? Jour,
nuit, les tons sont parfaits. La faute de goût n’existe pas dans « les Tuniques Bleues ».
Il est temps de vous
parler de SALLIE.
Pour ce 62ème
épisode des tuniques bleues, Cauvin et Lambil ont choisi de nous
parler de la mascotte du onzième régiment d'infanterie (véridique).
Petite chienne donnée
par un illustre inconnu à de jeunes recrues en pleine formation. Trois ans plus
tard, elle est toujours là, fidèle.
Et c’est à l’occasion
de la venue du onzième régiment d’infanterie pour prêter main-forte au camp de
nos deux héros, que les chemins de nos personnages vont se croiser.
Arabesque, le cheval de Blutch, va tomber sous le charme et
les lecteurs (trices) avec…
Même Chesterfield,
notre va-t-en guerre va voir en elle, une héroïne.
Une histoire
touchante qui a ravi Grybouille J
Chers(es)
lecteurs(trices), il ne nous reste plus qu’à chaargeeer… jusqu’à notre librairie
préférée pour découvrir ou compléter cette magnifique collection.
C’est Noël, c’est
magique, c’est maintenant le moment de bien le préparer…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire