Résumé : John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement et de tension extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu un journal qui retrace scrupuleusement son expérience et le révèle dans les affres de la création. Face à la page blanche, aux doutes, aux obstacles qui le ralentissent, l’empêchent de penser, l’écrivain tient avec obstination le fil de l’écriture. Il défend ses personnages, son intrigue, guette le miracle qui pourrait lui offrir ce chef-d’oeuvre dont il est le premier à questionner la possibilité… En 1941, après le succès colossal du roman, après les controverses et les menaces, tandis que la guerre fait rage et que l’argent afflue, John Steinbeck reprend la plume. Seul son journal pourra le guider vers le nouveau livre d’une vie nouvelle.
Chronique : Les Raisins de la colère est mon classique préféré de tous les temps, c'est pour moi le classique ultime tant dans la forme que dans le fond. Je ne pouvais donc pas manquer ce livre : Jours de travail.
Je dois avouer que j'attendais beaucoup de ces journaux et au final même si j'ai aimé retrouver la plume de Steinbeck ce n'est pas un livre qui a su m'emballer tout du long. Tout d'abord je pense qu'il faut préciser qu'il n'y a pas grand intérêt à lire ce livre si vous n'avez pas lu Les Raisins de la colère en amont et même je vous conseillerai de connaître un peu les autres œuvres de cet écrivain ainsi qu'un minimum sur sa vie.
Jours de travail est une manière pour l'auteur de garder le cap, d'essayer d'être rigoureux pour écrire un journal (car il n'a jamais tenu un journal très longtemps auparavant). J'ai adoré certains passages, j'ai été plus dubitative pour d'autres.
En effet j'ai adoré tout ce qui reposait sur le processus d'écriture, sur les passages à vide et les moments d'inspiration de Steinbeck, il serait intéressant que je relise le classique en même temps que le journal pour suivre pas à pas son avancée. J'ai aussi aimé les réflexions personnelles de l'auteur face à la montée de son succès et ses questionnements existentiels.
Après il faut avouer que le style du journal est très hachuré, il y a des coupures, il y a des phrases qui se suivent de façon abrupte. Ce n'est pas un roman, il faut vraiment le prendre comme un journal de bord qui est un complément intéressant pour les tous les amoureux de cet immense écrivain.
En définitive, j'ai bien aimé ma lecture mais je vous recommanderai plus volontiers de lire les romans de Steinbeck.
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