Les Imposteurs
De John GRISHAM
Traduit par Dominique DEFERT
À leur arrivée dans leur école de droit, Mark, Todd
et Zola voulaient changer le monde, le rendre meilleur. Mais aujourd’hui, alors
étudiants en dernière année, les trois amis s’aperçoivent qu’ils ont été dupés.
Ils ont contractés de lourds emprunts pour financer des études dans une école
qui n’est qu’une vulgaire usine à fric, un établissement de troisième zone
dispensant un enseignement si médiocre qu’à la sortie, personne, ou presque, ne
pourra réussir l’examen du barreau, et encore moins trouver un travail décent.
Et quand ils découvrent que leur école, comme d’autres, appartient à un
financier de New York qui tire les ficelles dans l’ombre et a aussi dans son
escarcelle une banque spécialisée dans les prêts étudiants, les trois amis
comprennent qu’ils ont été pris dans la « Grande arnaque des écoles de
droit ».
Mais il existe peut-être une échappatoire, un moyen de se libérer du joug de cette dette écrasante, de révéler les magouilles de cette banque, et même de gagner quelques dollars au passage. Pour ce faire, toutefois, ils doivent quitter l’école. Bien sûr, abandonner ses études si près de l’examen final est une folie. Pourtant, dans leur cas, cela pourrait être une preuve de sagesse…
Mais il existe peut-être une échappatoire, un moyen de se libérer du joug de cette dette écrasante, de révéler les magouilles de cette banque, et même de gagner quelques dollars au passage. Pour ce faire, toutefois, ils doivent quitter l’école. Bien sûr, abandonner ses études si près de l’examen final est une folie. Pourtant, dans leur cas, cela pourrait être une preuve de sagesse…
John Grisham est l’auteur de trente et un romans tous
best-sellers dont La Firme et Le Cas Fitzgerald, d’une œuvre de
non-fiction, et de six livres pour la jeunesse.
Grybouille,
Pour ce nouveau roman John
Grisham s’attaque à un des monuments de la société américaine. Je
veux parler du fameux « business is
business ».
Et qu’est-ce qui peut être le comble pour une
banque ?
C’est de prêter de l’argent à ceux qui n’en ont
pas, les étudiants qui se retrouvent aliénés pour de nombreuses années à
rembourser, s’ils trouvent du travail…
Et du travail, pour cela, il faut sortir d’une
des bonnes facultés qui sont réservées
aux… riches.
Le serpent se mord la queue !
Insoluble situation pour nos trois héros qui
étudient le Droit, Mark l’ainé d’une famille en perdition, Todd qui occupe un petit
boulot de barman pendant ses études et Zola jeune femme américaine mais
dont les parents africains sont en situation irrégulière sur le territoire…
Pour que la révolte sonne, il faudra :
·
Un système injuste
·
Une université de « merde »
·
Un relent d’escroquerie
·
Un drame
·
Une amitié nouée dans la douleur
·
Un amour brisé
·
Une administration inflexible
·
La volonté, l’intelligence, le tout saupoudré
d’un brin d’inconscience…
·
Et John Grisham aux
manettes J
« En
2006, nos génies du Congrès ont décidé que le péquin moyen devait pouvoir
entrer à l’université et espérer avoir une vie meilleure…ils ont décrété que
n’importe quel jeune…pourrait contracter un emprunt pour financer ses études.
Crédits pour tous, argent à gogo…Crédit illimité !...avec la bénédiction
du gouvernement fédéral…on est dans ce marasme parce qu’on a voulu poursuivre
un rêve plus grand que nous…on nous a menti…on est prisonniers du système. »
C’est sans compter sur une volonté farouche de s’en
sortir. Pour cela Mark Frazier, Todd Lucero et Zola Maal ne devaient plus
exister… Et se préparer à détourner le Droit !
Mais dans un monde de fou, où avant d’avoir
commencé à travailler on doit déjà de l’argent, tout est permis à ceux qui veulent s’en
sortir !
L’histoire est super bien montée par John Grisham, qui
nous embarque dans les méandres des
combines de la nation où le dollar est roi.
A lire en urgence, l' « American way of
life » en prend un coup…
John Grisham
à son meilleur niveau pour nous ses lecteurs. Merci à lui !
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