mercredi 15 mai 2019

La dernière chasse - Jean-Christophe Grangé

Chronique de Scarlett

Résumé : En Forêt noire, la dernière chasse a commencé… Et quand l’hallali sonnera, la bête immonde ne sera pas celle qu’on croit.















Chronique : 
 

« Fais énergiquement ta longue et lourde tache
Dans la voie où le sort a voulu t appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »


La dernière chasse, c’est le titre du dernier roman de Jean Christophe Grangé. Celui-ci nous permet de retrouver avec un réel plaisir un vieux compagnon pour ceux qui ont lu « rivières pourpres » , le policier Pierre Niémans.
Niémans, cabossé, fragilisé, recyclé se retrouve à tester une ébauche d’organisation baptisée l’OCCS, où des flics aguerris sont envoyés aider des collègues flics et gendarmes sur des affaires sensibles et épineuses.
En l’occurrence, le vieux loup est envoyé sur une histoire de meurtre dans la forêt noire. La victime est un fils Geyesberg, illustre dynastie allemande qui sous une réussite flamboyante cache ses petits secrets et vices.
Niémans est accompagné dans sa traque d’ Ivana Bogdavovic, sa coéquipière serbo-croate. Ivana est une trentenaire vegan, rousse à la beauté et au caractère aiguisé. C’est surtout une jeune femme à la sensibilité exacerbée par des traumatismes d’enfance et elle voue à Pierre Niémans une reconnaissance et une admiration respectueuse.
Dans ce roman, on croise la route de plusieurs membres de la famille Geyesberg, surtout Laura, devenue  l’héritière du clan suite à l’assassinat de son frère. C’est une jeune femme au physique avantageux et à l’attitude altière, très fière de ses origines , elle exerce une attirance certaine sur le policier français.
Le livre de Jean-Christophe Grangé nous parle de vieilles traditions bourgeoises comme la chasse à courre, mais aussi de chasse plus singulière comme la pirsh. Ce livre raconte aussi les vilains secrets d’une famille, d’une lignée. On y rencontre des chiens dont la race est sensée avoir disparu, les Roetken, on croise des chasseurs noirs au vieux relent de traditions nazi nauséabondes.
Le livre se lit très facilement mais ne laisse pas un souvenir impérissable. Il manque d’une part, le souffle que l’on trouve dans les très très bons livres de Monsieur Grangé .De plus, j’avais vu auparavant la série TV « les rivières pourpres » dont les deux premiers épisodes sont le scénario à l’identique du roman. Aussi, l’intérêt du livre était perdu . Si je peux me permettre, il est préférable de sortir un livre avant toute production tv ou cinématographique sinon le livre perd totalement sa substance, surtout quand il s’agit d’un polar…


-C’est allemand. Une tradition comme nous les aimons. Glorieuse, ethnique, féroce. Ne te trompe pas sur notre pays, Niémans, ça a toujours été « la loi du plus fort » . 





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