Résumé : Au soir de sa vie, sur les rives de Pekuakami – le majestueux lac Saint-Jean, au Québec –, Almanda remonte le fil de son existence, comme autrefois les rivières. Orpheline, elle est élevée par un couple de modestes fermiers qui la destine aux travaux des champs. Mais sa rencontre amoureuse avec un jeune chasseur innu va tout bouleverser : elle quitte alors les siens et rejoint le clan des Atuk-Siméon dont elle partagera le quotidien et auprès de qui elle apprendra à vivre en forêt.
Centré sur le destin singulier d’une femme éprise de liberté, ce roman relate, sur un ton intimiste, la fin du mode de vie traditionnel des peuples nomades du nord-est de l’Amérique, contraints à la sédentarité. Almanda Siméon est l’arrière-grand-mère de Michel Jean, sa kukum.
Chronique : Les éditions Dépaysage font un travail formidable afin de mettre en avant la littérature autochtone d'Amérique du Nord et je tiens à les remercier pour cela.
Kukum est un roman émouvant, sensible, fort et poétique : il y a tellement de qualificatifs à utiliser pour décrire ce livre d'une grande justesse, d'une profonde humanité, un livre qui réveille nos consciences tout en nous contant une histoire inoubliable, celle d'Almanda.
Almanda est une héroïne incroyable et elle l'est d'autant plus qu'elle a vraiment existé : arrière-grand-mère de Michel Jean (l'auteur de ce très beau roman), elle suscite immédiatement l'admiration et le respect, c'est une véritable source d'inspiration. Dès le début j'ai aimé cette jeune femme si courageuse, si volontaire, si intelligente, si attachante. Dès le départ j'ai su que j'allais l'accompagner avec plaisir dans cet incroyable voyage.
Kukum est l'histoire d'une vie mais aussi l'histoire du peuple autochtone, un peuple qui a énormément souffert : des terres volées et détruites, une culture arrachée, une langue prohibée, des violences physiques et mentales, des tragédies, des horreurs sans nom.
C'est un livre qui révolte, un livre qui interpelle et en même temps un livre qui apaise grâce à cette force qui transparait d'Almanda, de son opiniâtreté et peut-être via un certain espoir : la vie est un cercle.
Michel Jean a un talent extraordinaire : celui de nous émouvoir, celui de dépeindre avec beauté des paysages, de nous plonger dans un récit sublime, celui de nous faire découvrir une culture, celui de nous emporter au cœur des forêts avec Almanda.
Vous l'aurez compris, Kukum est pour moi une des plus belles lectures de ce début d'année, c'est un roman extrêmement important autant pour son histoire personnelle que via son message universel.
Je vous invite vivement à aller en librairie pour vous le procurer et prenez au passage Amun, un très beau recueil de nouvelles dirigé par Michel Jean dans la même maison d'édition.
Tu me tentes énormément et je me laisserai tenter sans hésiter s'il apparaît dans la médiathèque de ma ville ^^
RépondreSupprimerhum… ça m'intéresse d'autant plus j'envisage d'aller bientôt au Québec!
RépondreSupprimerMoi aussi je veux le lire et le garder surtout lol co
RépondreSupprimerOui je le veux ! Lol
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