lundi 24 mai 2021

1794 - Niklas Natt och Dag

 












1794

Niklas NATT OCH DAG

Traduction Rémi CASSAIGNE

 

Entre Le Parfum et L'Aliéniste : le nouveau chef d'oeuvre du thriller historique.

Stockholm, 1794. Une nouvelle année commence sous le régime autoritaire du baron Reuterholm, conseiller du roi. Dans une métairie de l’intérieur du pays, une jeune fille est retrouvée morte le lendemain de ses noces. Victime d'une attaque de loups, conclut-on un peu précipitamment. Sauf que le jeune marié est introuvable. Et que personne ne semble vouloir faire la lumière sur cette étrange affaire. Désespérée, la mère de la victime décide de faire appel à Jean Michael Cardell, un invalide de guerre traumatisé par sa dernière enquête. Voyant une occasion de garder ses démons à distance, Cardell se lance corps et âme dans cette nouvelle investigation. Mais il est loin d'imaginer l'ampleur et la monstruosité de la vérité.

Après 1793, Niklas Natt och Dag nous plonge à nouveau dans le monde grouillant et pourrissant d’une monarchie suédoise terrifiée par la révolution. D’une écriture toujours aussi évocatrice, noire et puissante, il captive le lecteur dès la première page, pour ne plus le lâcher. Mieux qu’un roman : une expérience fascinante.

 

Biographie de Niklas NATT OCH DA

 

Niklas Natt och Dag est né en 1979. L’histoire familiale de l’auteur est intimement liée à l’Histoire de Suède. Il est issu de la famille suédoise noble la plus ancienne qui ait survécu. Ses ancêtres furent responsables du meurtre du rebelle Engelbrekt en 1436. Ils dirigèrent l’armée qui céda la ville de Stockholm aux Danois en 1520. Sa famille fut contrainte à l’exil après avoir demandé l’abdication de Charles XIV en 1820.
 Le nom de famille de l’auteur, Natt och Dag, peut se traduire littéralement par « Nuit et Jour ». L’origine de ce nom provient des armoiries familiales qui représentent un bouclier scindé horizontalement, en doré et en bleu.  
Quand il n’est pas en train de lire ou d’écrire, l’auteur s’adonne à une autre de ses passions, la musique. Il  joue de la guitare, de la mandoline, du violon ou encore du shakuhachi, une flûte en bambou japonaise.
 
Niklas Natt och Dag vit à Stockholm avec son épouse et leurs deux fils.

 

[ATTENTION AUX SPOILERS SUR LE LIVRE PRECEDENT]

 

Grybouille,

Très grosse surprise de 2019, « 1793 » a été et reste un « coup de cœur », nous attendions la suite avec impatience.

Nous avions laissé Michael Cardell, un boudin mutilé de guerre, dans le désarroi suite à la mort  de son compagnon d’aventure Cecile Winge, brillant homme de Loi, chargé de mission par le Chef de la Police de Stockholm.

Ils avaient ensemble élucidé une affaire bien noire qui a laissé des séquelles.

 

L’année « 1794 » vient de commencer…

En un an Stockholm n’a pas eu le temps de changer.

Les hivers sont toujours aussi meurtriers, la vie du peuple dans la ville entre les deux ponts toujours aussi difficile. La misère, la violence, l’alcool, la politique n’arrangent rien….

« La ville prive les hommes de leur raison… »

Aujourd’hui nous découvrant la famille Tre Rosor , une famille de propriétaire terrien. La mère est morte des suites du second accouchement qui a vu naitre un fils dénommé Erick. Le père tient de main de fer le domaine et sa famille. Jonas, le fils ainé doit hériter des biens de la famille.

A 14 ans, Erick, déconsidéré par son père qui le tient responsable de la mort de sa femme, se réfugie dans un amour d’adolescents,  Linea Charlotta, fille d’un fermier…

« La maturité nous avait pris en traitre. »

Mais un « Tre Rosor n’épouse pas la fille d’un paysan », alors Erick est envoyé dans les colonies sur l’ile de Saint Barthélémy. Avant de partir un pacte voit le jour entre les deux adolescents, encouragé par la mère de Linea Charlotta…

« Si tu reviens… »

Ce roman est une terrible machination, effroyable…qui va entrainer à nouveau Michael Cardell dans les tréfonds  de la noirceur humaine. Une rédemption pour lui ???

Des personnages de « 1793 » vont l’accompagner et de nouveaux vont voir le jour.

En temps que lecteur ce qui me plait dans ces deux romans ?

L’énergie et la volonté de l’auteur de décrire minutieusement les scènes sans lourdeur « le souci du détail  montre que l’on s’intéresse à la chose » m’a-t-on dit, de donner vie à ses personnages.

Les détails font la richesse de ces romans. Magique…

 

Puis vient la richesse des thèmes abordés dans un seul roman :

Le droit d’ainesse, l’Amour « Moi aussi, je te veux », les voyages « La mer à perte de vue… Le fouet de la tempête… », la vie dans les colonies « … il n’y avait pas matière à se venter… », l’esclavage  « La terreur et la détestation sous le vernis de la soumission », l’hôpital, la prison, la détresse d’une mère « On nous cache la vérité », la condition des femmes à cette époque « … ce que c’est d’être une femme… », les enfants « ils seront dans ta vie une ancre que tu ne pourras jamais détacher »,  la manipulation, l’amitié « j’ai besoin de ton aide Mickael », les fantômes du passé…

« Chacun joue le premier rôle de sa propre tragédie. »

C’est un nouveau  roman sans concession, noir, époustouflant, que nous livre Niklas Natt och Dagg, un rendez-vous à ne pas manquer.

Bon maintenant nous attendons 1795, 1796, 1797, 1798……..

 

Donc @ Bientôt,

 



 

1 commentaire:

  1. Il est sur mon tas à lire, sans doute pour juillet, après le mois anglais ;)

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