Résurrection
Éric Giacometti, Jacques Ravenne
1291, Terre sainte. Un groupe de
templiers, chargé d’une mission secrète, est massacré au milieu du désert. Un
seul chevalier en réchappe, miraculeusement.
1943. Des ténébreux châteaux allemands aux
couloirs troubles du Vatican, Tristan Marcas s’engage malgré lui dans une
nouvelle quête.
À la recherche d’un mystère qui le conduira
jusqu’aux portes de l’enfer.
Éric Giacometti a été journaliste au Parisien. Il est aussi le scénariste de la bande dessinée Largo Winch.
Jacques Ravenne est écrivain. Franc-maçon, spécialiste
de la Révolution, et auteur de livres historiques.
Comme ils savent le faire, Giacometti et Ravenne mêlent, dans cette nouvelle
série, pure fiction et découvertes historiques inédites.
Ensemble, ils ont réalisé un documentaire, pour
France5-RTBF, consacré aux archives maçonniques volées par les nazis.
Grybouille,
J’imagine que cela doit être très difficile pour les écrivains de conserver toute l’intensité d’une histoire à travers une saga.
Ce tour de force est réalisé par le tandem Éric Giacometti et Jacques Ravenne dans ce quatrième volume de la Saga du Soleil Noir.
En ouverture comme à l’accoutumé un résumé du précédent roman, nous avions laissé Tristan Marcas en juin 1942.
La quête des swastikas s’est achevée sur l’île mystérieuse de Bornholm au large du Danemark par un statu quo. Aucune puissance en guerre ne pourra à elle seule inverser le cours de l’histoire. L’Allemagne, les États-Unis et l’Union Soviétique en possèdent une.
La quatrième ? Elle gît au fond de la lagune vénitienne.
Tristan se retrouve embarqué par un commando soviétique, déclaré disparu en opération et pourtant ...
Juillet 1943, une guerre totale ravage le front de l’Est, Stalingrad présage d’un possible retournement de situation mais « les ténèbres règnent toujours… »
Au Vatican, le Pape Pie XII est confronté à des forces qui le dépassent.
Dans l’ombre un Ordre laïc garant des secrets de la Chrétienté qui travaille pour le Vatican.
Des membres du clergé qui sont en danger…
Au sein même de l’état Nazi des tensions existent.
En Italie le Duce est mis en difficulté.
Tristan va devoir serrer les dents… « Si le malheur te frappe, colle-toi contre un arbre. Le malheur ne disparaitra pas, mais la peine, oui. »
Dans ce nouvel opus vous croiserez Erika, Ulrike Meyer archiviste, la Comtesse Sophia d’Urbino, Kirsten Feuerbach traductrice, car les femmes tiennent une grande place dans cette saga, Benito Mussolini pas au mieux de sa forme, le Reischfuhrer Himmler en papa, Goering toujours plus gras, Sœur Maria Estrella en cobaye, le Cardinale Gianbatesti, Hitler, des méchants SS habillés par Hugo Boss, le docteur Giovanni Borromeo et son salutaire virus K, le père Spinale et sa grande faute, et bien d’autres personnages qui trouvent leur place dans ce magnifique scénario.
En fil rouge nous suivons des secrets bien gardés, le carré SATOR, le tableau de Böklin « L’île des morts », le Saint Suaire.
De part sa richesse, en petits cailloux habilement disposés tout au long de notre lecture, ce quatrième tome est une réussite.
L’implication et la qualité d’écriture d’Éric Giacometti et de Jacques Ravenne font des merveilles.
Les éléments collectés par les auteurs sont un plus qui rendent crédibles certains événements qui sont vécus par les personnages.
Je vous souhaite à tous une très bonne lecture,
Quoi ? Une question d’un lecteur ? « Est-ce la fin de la saga ? »
Et bien, mon petit doigt me dit que l’on a encore avoir besoin de Tristan…
En attendant, un petit cadeau, le lien ci-dessous…
https://www.editions-jclattes.fr/video/resurrection/
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