Chronique : Je suis une grande fan de l'œuvre d'Aurélie Wellenstein. J'ai particulièrement aimé ces romans Le Dieu Oiseau et Le Roi des fauves qui sont ses meilleurs à mes yeux. Après avoir admiré des semaines (en attendant sa parution) la couverture de son nouveau roman, j'ai été heureuse de pouvoir enfin me plonger dans ses pages...
Avec Le désert des couleurs, l'auteure nous propose de nouveau un titre engagé qui délivre des messages essentiels en même temps qu'une intrigue marquante. On se retrouve de nouveau dans un monde dévasté, le chemin à parcourir sera difficile mais l'espoir est cependant plus présent dans ce titre que dans d'autres livres de l'auteure (notamment son avant-dernier), c'est peut-être une porte d'entrée idéale pour ceux qui voudraient découvrir sa plume.
Affrontant un désert où la mémoire des êtres errants peut s'y perdre, Kabalraï et Irae vont tenter leur chance, tenter de trouver un moyen de sauver la communauté, tenter de trouver une oasis au milieu du désert. J'ai beaucoup aimé la complémentarité des deux personnages, ce sont deux êtres très différents qui vont réellement apprendre à se connaître en suivant une route commune.
Ce livre propose un voyage initiatique qui stimule de nombreuses réflexions existentielles. Au-delà de l'odyssée des personnages c'est aussi le lecteur qui est amené à réfléchir sur la société actuelle et ses dérives par l'émotion et les situations engendrées par le récit.
En définitive, j'ai encore une fois passé un très beau moment de lecture, j'ai hâte de lire le prochain livre de l'auteure !
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