jeudi 1 décembre 2022

La Diagonale des Reines - Bernard Werber

 

Résumé :Et si vous n’étiez qu’un pion dans leur jeu ?

Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde. L’une croit dans la force du groupe. L’autre en l’individualisme.

Leur duel est inévitable… laquelle aura l’avantage ?

Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s’opposer sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s’étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces.

 

 

 

 

Chronique : Ayant adoré la trilogie des Dieux ou encore Le Miroir de Cassandre, ayant été très déçue par d'autres romans de cet auteur, je suis entrée avec une petite appréhension dans La Diagonale des Reines mais j'ai été finalement convaincue.

Il est vrai que ce titre n'est pas mon préféré de Bernard Werber mais je l'ai trouvé abouti et solide dans l'ensemble. Ayant une réelle fascination pour les échecs, j'étais très curieuse de plonger dans ce livre et de voir en quoi cette discipline allait s'incruster dans cette intrigue de rivalité.

D'un côté il y a l'individualiste Monica et de l'autre Nicole qui ne jure que par la multitude. Étrangement au fur et à mesure de la lecture on se demande si Monica n'est pas finalement celle qui aide au mieux la population alors que Nicole l'utilise. Chaque lecteur choisira un camp, personnellement j'ai largement préféré Monica qui malgré son besoin de solitude a une capacité à l'empathie plus évidente que Nicole. Cette dernière m'a fait froid dans le dos par moment à manipuler le plus grand nombre pour assouvir ses propres désirs et besoins.

Pendant des années les deux vont s'affronter, vont confronter leurs idées et marquer l'Histoire. C'est là l'intérêt de ce roman : traverser des grands moments historiques et voir comment ces deux anti-héroïnes s'y intègrent et changent son cours.

En lisant ce roman j'ai aussi été heureuse de retrouver la fameuse encyclopédie du savoir relatif et absolu, j'adore ces anecdotes qui ouvrent notre culture générale sur des thèmes inattendus. Après je dois avouer que ce titre manque parfois un peu de subtilité et de vraisemblance à mon goût, je n'ai pas été aussi impressionnée qu'avec les Fourmis ou les Dieux mais j'ai retrouvé une grande partie de ce que j'aimais dans l'œuvre de cet écrivain et qui m'avait manqué dans La Prophétie des abeilles. Un beau duel du début jusqu'à la fin !

 


 

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