Lu en : V.F. (Robert Laffont - Pavillons)
Titre original : The people of forever are not
afraid (traduction : Annick le Goyat)
Résumé :Camarades de classe depuis l'école
primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à
leur ennui dans un village près de la frontière ou rien ne se passe,
sinon le pire. Sarcastique et autoritaire, Léa donne les règles du jeu,
entraînant l'espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de leur
scolarité signe la fin de leur insouciance. Propulsées dès dix-huit ans
dans le monde monotone et brutal de l'armée pour effectuer leur service
militaire, elles se collettent avec toute la violence d'un pays en état
d'alerte permanent. Léa est postée à un checkpoint en Cisjordanie,
Avishag sert dans une unité de combat chargée de surveiller la frontière
égyptienne et Yaël entraîne les soldats au maniement des armes. Chacune
tente de traverser à sa manière ces terribles années. Portrait
implacable d'une génération perturbée, ce roman initiatique met en
lumière la difficulté universelle d'être jeune et de forger son
identité.
Je remercie sincèrement les éditions Robert Laffont ainsi que Madame
Ruelle pour leur confiance et m'avoir fait partager une partie de leur rentrée
littéraire
French Touch : A daring story about a very interesting topic. Unfortunately I found a lack of deepening and writing is too choppy for me.
Chronique : J'ai eu l'occasion
de lire trois livres de la rentrée Robert Laffont et si je recommande
chaudement Avis à mon exécuteur aux amoureux de l'histoire et des ouvrages
recherchés, ainsi que Le bal des hommes pour la découverte d'un protagoniste
principal qui mériterait une saga entière; mon avis sera plus mitigé sur ce
dernier livre.
Tout paraissait parfait : une
thématique intéressante, peu exploitée et surtout un récit : la vérité donc. Au niveau des personnages : j'ai adoré Avishag qui représente
l'image de ce que l'Israël fait de ces jeunes femmes, c'est une personne
fragilisée par le suicide de son frère, triste, seule et surtout tourmentée. A
ses côtés il y a Léa, une jeune protagoniste indépendante, caustique voire
sarcastique. Enfin Yaël qui est la plus "normale" je dirai, elle est la moins définie,
approfondie, travaillée des trois et je n'ai donc pas réussi à la cerner.
Pour l'histoire, c'est un récit tragi-comique. Tragique car cette formation, ce pays
laisse une trace indélébile sur ses jeunes vies, un pays en perpétuelle alerte.
Cette année de césure constitue un moment de perte de l'innocence, mais j'ai
trouvé avant tout que c'était une routine monotone. Comique par des instants de jeunesse qui sont plus forts par une
réelle envie d'insouciance à l'opposée de cette ambiance violente notamment
grâce au personnage de Léa.
L'écriture est ce qui m'a le plus perturbée. Elle se veut
innocente, jeune mais il manque un fil conducteur, le récit est haché, déphasé
et même si cela est voulu je n'y ai pas adhéré.
En définitive j'ai aimé l'audace de ce roman mais je suis mitigée par
ce manque d'approfondissement de certains personnages, l'écriture saccadée, un
récit légèrement survolé où l'aspect tragique reste en surface.
C'est dommage que tu sortes mitigé de cette lecture, le résumé à l'air prometteur, je ne sais pas si je tente ce livre ou pas :)
RépondreSupprimerJe ne pense pas que je lirai ce livre...
RépondreSupprimerMais bon, on ne sais jamais ^^
Dommage ! Je trouvais la couv' et le résumé attirants. Je ne me l'étais pas noté pour ma première sélection mais je le gardais dans un coin de ma tête ... Du coup, je vais peut-être l'oublier et voir plus tard ! :)
RépondreSupprimerJe passerai mon tour également :)
RépondreSupprimerDéjà que le résumé ne me tente pas (j'entends déjà assez parler de la guerre en Israël pour rajouter ça durant mes moments de loisirs), et ton avis me conforte dans mon idée...
RépondreSupprimerCe livre ne me tente pas du tout !
RépondreSupprimerJe ne pense pas le lire mais c'est dommage car le résumé semblait pourtant prometteur...
RépondreSupprimerEn lisant ton billet seulement maintenant (j'attends de lire le roman avant de lire les billets la plupart du temps), je vois que nous avons le même ressenti et que nous sommes toutes deux restées en dehors de cette lecture. L'écriture m'a également dérangée, complètement éclatée, morcelée... puis dans la seconde partie, il y avait plusieurs histoires dont je ne voyais pas l'intérêt...
RépondreSupprimerMe suis permis de faire un lien vers ton billet à la fin du mien pour ne pas me sentir toute seule :)
Des bisous,
Cajou