samedi 20 septembre 2014

Les Neuf Cercles - R.J. Ellory


 Nous remercions sincèrement les éditions Sonatine ainsi que R.J. Ellory pour ce partenariat et nous accompagner pour ce mois consacré à l'auteur

 
Roger Jon Ellory est né à Birmingham le 20 juin 1965.
Sa mère, danseuse et actrice, l'élèvera seule jusqu'à ce qu'une pneumonie la terrasse au tout début des années 1970. À 16 ans, il rejoint sa grand-mère maternelle, qui décèdera en 1982. Après avoir connu la prison à l'âge de 17 ans, il se consacre à plusieurs activités artistiques - graphisme, photographie... et musique : il joue de la guitare dans un groupe de rock, les Manta Rays, qu'il quittera à la mort du batteur.
Il se plonge alors dans la lecture, et sa passion pour la littérature de fiction ne fait que croître. Ses auteurs de prédilection: sir Arthur Conan Doyle, Michael Moorcock, Tolkien, Stephen King... Entre 1987 et 1993, RJ Ellory écrivit pas moins de vingt-deux romans, chacun lui valant systématiquement des refus éditoriaux, polis mais fermes, des deux côtés de l'Atlantique : en Angleterre, on refusait de publier des romans situés aux États-Unis qui étaient écrits par un citoyen anglais, et outre-Atlantique, on ne voulait pas de romans ayant les États-Unis pour cadre alors qu'ils étaient l'œuvre d'un Britannique (
comme quoi, il ne faut pas se décourager…)
RJ Ellory cesse d'écrire et occupe un emploi de bureau pour la première fois de sa vie. En 2001, il reprend la plume et écrit trois romans en moins de six mois. Le second, Candlemoth, sera publié par Orion ; nommé pour le Crime Writers Association Steel Dagger for Best Thriller 2003, il est traduit en plusieurs langues. Mais c'est avec Seul le silence, son cinquième roman publié en Angleterre que le public français le découvre. Suivrons, toujours chez Sonatine Editions, Vendetta en 2009 et Les Anonymes en 2010.
Aujourd'hui il se consacre pleinement à son écriture et à la musique.

Le livre : Les Neuf Cercles_ 2014
Traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau
« Voyage au bout de l’enfer » avec R. J. Ellory.

1974. De retour du Vietnam, John Gaines a accepté le poste de shérif de Whytesburg, Mississippi. Une petite ville tranquille jusqu’au jour où l’on découvre, enterré sur les berges de la rivière, le cadavre d’une adolescente. La surprise est de taille : celle-ci n’est autre que Nancy Denton, une jeune fille mystérieusement disparue vingt ans plus tôt, dont le corps a été préservé par la boue. L’autopsie révèle que son cœur a disparu, remplacé par un panier contenant la dépouille d’un serpent. Traumatisé par le Vietnam, cette guerre atroce dont « seuls les morts ont vu la fin », John doit à nouveau faire face à l’horreur. Il va ainsi repartir au combat, un combat singulier, cette fois, tant il est vrai qu’un seul corps peut être plus perturbant encore que des centaines. Un combat mené pour une adolescente assassinée et une mère de famille déchirée, un combat contre les secrets et les vérités cachées de sa petite ville tranquille. Si mener une enquête vingt ans après le crime semble une entreprise périlleuse, cela n’est rien à côté de ce qui attend John : une nouvelle traversée des neuf cercles de l’enfer.
Pour ce thriller sombre et déchirant, qui évoque autant Truman Capote que Jim Thompson, R. J. Ellory renoue avec la veine crépusculaire de « Seul le silence ». Son personnage principal, John Gaines, littéralement hanté par le crime, la violence et la mort, lui permet d’aborder une fois encore, et de façon plus puissante que jamais, l’interrogation principale au centre de tous ses romans : la part d’ombre de chaque individu et la nature du mal. Son écriture, d’une exceptionnelle beauté, entraîne le lecteur dans un inoubliable voyage au cœur des ténèbres.
Après Seul le silence, Vendetta, Les Anonymes, Les Anges de New York et Mauvaise étoile, Les Neuf Cercles est son cinquième roman publié en France par Sonatine Éditions.

En ouverture : Les neuf cercles, notions de base. Un peu de culture que diable.

Les cercles de l'Enfer sont neuf zones circulaires concentriques et superposées constituant l'Enfer imaginé par Dante Alighieri et décrit dans la première partie de la Divine Comédie. Dans chaque cercle sont punis ceux dont la vie fut entachée d'un type bien défini de péché. La subdivision en neuf zones se réfère aux pensées aristotélicienne et thomiste. Dante expose dans le Chant XI cette vision de l'Enfer qu'il découvre lors de son voyage imaginaire dans l'au-delà.

Inscription sur la porte devant Dante avant d’entrer dans l’enfer :
«  Par moi l'on va dans la cité dolente,
Par moi l'on va dans le deuil éternel,
Par moi l'on va dans la gent perdue.
La justice inspira mon divin artisan :
Je fus édifiée par la toute puissance,
La suprême sagesse et l'amour souverain.
Il n'a été créé avant moi que les choses
éternelles, et moi, éternelle je dure.
Vous qui entrez, laissez toute espérance »

The Grybouille’s gribouillis :

R.J. Ellory, pour moi, est un tout, un tout en un en quelque sorte, artiste, écrivain. Et son dernier livre est un package à émotions, comme un ami qui vient de temps en temps vous rendre visite pour vous compter ce qui lui est arrivé.
Ce roman, je l’attendais depuis un petit moment alors je dois mettre en ordre mes idées pour ne pas desservir la qualité de ce roman dans ma chronique.
En attendant, Léa l’a déjà lu dans sa version originale, en anglais, et je lui accorde que pour être au plus près des finesses de l’auteur, la lecture dans sa langue maternelle est un plus.
Mais voilà, votre Grybouille, c’est en français qu’il profite des finesses de la langue…
Et puis, cela nous a permis d’échanger deux visions, deux ressentis, mais le même plaisir de la découverte et de la lecture.
Je disais donc que ce roman je l’attendais, cette ambiance, ce style, que j’avais découvert dans les  deux premiers livres de R.J. Ellory. J’ai toujours pris grand plaisir à découvrir la production de notre « famous writer », mais j’attendais vraiment de retrouver ce petit plus, cette étincelle, ces frissons, cette passion et là je les ai retrouvés.
Cela a été « an emotional moment », l’auteur est maître de son style, il assure une écriture mature qui rend la lecture évidente, son style est plaisant mais tout cela nous l’avions déjà détecté dès son premier livre publié en France, « Seul le silence ».
R.J. Ellory a une réelle capacité à enquêter et elle est encore mise en évidence dans son nouveau roman, tels que : Les pages de l’histoire américaine (Nixon, le Vietnam, les droits civiques, le clan…), le vaudou, les anciens combattants, le travail de la police, les  mécanismes de la justice, le monde des pénitenciers, les états du Mississipi et de la Louisiane.
L’histoire c’est un peu « la lutte entre le pot de terre contre le pot de fer ». Une question est sous-jacente pendant toute l’intrigue « L’argent et l’influence offrent-ils toujours l’impunité ? ».
Les personnages sont bouleversants, ils apportent tous leur contribution à l’intrigue, un personnage pour une pièce du puzzle, efficacité maximale.
Ce qui est un tour de force, c’est de rendre vivant les personnages morts, je m’explique même passés de « l’autre coté », ils participent encore à l’histoire par des feedbacks créés par l’auteur.
Tout au long du récit vous trouverez un peu de « philo » :
« Passez du temps avec les personnes perdues et déchues, seules ou oubliées, celles qui n’ont jamais réussi…. C’est là que vous trouverez la véritable humanité ! ».
Au sujet de la mort : « C’est comme-ci une porte s’ouvrait et que le choc de la mort avait tout expulsé dehors ».
Une petite vision de la justice avec : « Parfois, il fallait les tuer pour faire comprendre aux gens combien ils avaient tort ».
Pour finir, une vision des rapports avec Dieu : « C’était comme si nous passions un pacte avec Dieu. Croyez, ayez confiance, ayez foi en sa bonté et tout ira bien. Mon œil, tout n’allez pas bien. Ce n’était jamais allé bien et çà n’irait jamais bien. Tout n’était qu’horreur et saloperie ».
Comme vous le voyez nous partons de loin et ce n’est qu’une infime partie de ce que vous allez découvrir. Les cercles sont là mais la thématique du passage entre les mondes avec les portes n’est pas loin non plus. Je vous le dis amis (es) lecteurs (trices) : « Piochez, piochez, vous découvrirez des choses.. . »
Avant de vous déplacer pour rencontrer R.J. Ellory lors d’une de ses visites en France, dont il est amoureux, un conseil, lisez ses magnifiques productions pour en parler avec lui, il adore ça et nous aussi.
Léa et votre Grybouille ont rencontré R.J. Ellory en 2012 à Montpellier lors des journées de la « Comédie du Livre », sa gentillesse, sa disponibilité et ses talents sont un patchwork dont on se recouvre avec bonheur, « Good Guy Mister Ellory, best wishes from the Léa’s Team, see you soon and thank you » comme on dit chez nous les froggies.

Ps : En plus vous pouvez maintenant lire ses livres en écoutant sa musique, pas top ça ? (Vidéo ci-dessous : le groupe d'Ellory !)

Grybouillement vôtre,


http://leatouchbook.blogspot.fr/2014/09/evenement-read-just-ellory-sur-lea.html

17 commentaires:

  1. Il faut absolument que je regarde à la bibliothèque si je trouve un livre de cet auteur en attendant de pouvoir en acheter ^_^

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  2. J'attends sa sortie avec grande impatience !!!

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  3. Super le groupe de musique ! Je ne connaissais pas Ellory avant l'évènement et cette 1ère partie est vraiment bien, j'ai hâte d'en savoir plus sur l'auteur. Une chronique qui donne envie surtout que j'aime beaucoup les polars de ce style !

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  4. Jamais lu cet auteur mais tu me tentes beaucoup :)

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  5. hUM terriblement envie de le lire ce livre... encore plus de le gagner chez vous :) En ce moment, je lis Mauvaise étoile et c'est très plaisant !

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  6. J'ai participé au concours pour le gagner, il me le fauuuut ! Super chronique franchement, ça me donne encore plus envie de le lire ^^

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  7. Je n'ai rien lu de l'auteur mais ce que tu en dis donne envie de découvrir sa plume!

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  8. Je ne connais pas mais je ne sais pas trop si c'est pour moi. Peut etre un jour.

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  9. pourquoi ne pas redécouvrir l'auteur avec celui-ci....

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  10. Je suis actuellement en train de lire Seul le silence de cet auteur :-)

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  11. Super chronique, j'en apprend plus sur l'auteur :)

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  12. J'adore cet auteur dont j'ai lu tous les romans traduits en français. J'attends avec impatience la sortie de son dernier, et ta critique ne m'aide pas à patienter ! ;)

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  13. J'espère que je vais le gagner grâce à ton concours! ^_^ ^_^

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  14. Il me paraît bien ce dernier Ellory. J'ai raté le précèdent qui était génial paraît-il...je ne vais pas rater celui-ci

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  15. Il a l'air super !!!! Hop dans ma wishlist !! :D

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  16. Déjà il y a quelques mois, lors d'une précédente chronique, j'avais dit qu'il me faudrait découvrir cet auteur. J'ai laissé passer (à tort) le temps. Mais ça va peut-être bien changer pour de bon cette fois avec Les assassins.
    Ensuite, il se pourrait que je m'attaque à ce titre dont tu nous parles si bien Grybouille. Merci
    C'era

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