Résumé : « Je ne crois pas qu’il soit du rôle d’un père de faire poursuivre un
enfant par des hommes en uniforme » – Il s’abreuva dans une flaque à
flanc de colline, tira une pomme de sa poche. – Il arpentait la montagne
aux trousses d’un fils qui n’était même pas le sien. – Les ondes
colportaient les abus des maris sur les femmes, des pères sur les fils –
Cela faisait donc, Cecil compta, cinq jours : cinq jours qu’Abel court,
court toujours, droit devant… – Ils avaient fait un grand tas de bois
et y avaient mis le feu au moyen du dernier Dauphiné dont la une titrait
: « Abel est-il encore vivant ? » – Pour la première fois Abel se
sentait intimidé par un paysage dont les proportions ne semblaient
jamais devoir cesser de grossir à mesure qu’il progressait. – Ainsi son
premier père pourrait lui arriver dans une volée de neige blanche.
Je remercie sincèrement les éditions Fayard ainsi que Madame Defretin et Madame Fusco pour cette lecture poétique
French Touch : A poetic, symbolic novel. The characters are extraordinary, charming and complex. A real philosophic odyssey is set up in this magnificent book!
Chronique :
La Trace du Fils ressemble à un conte, un conte contemporain qui nous
amène dans une chasse, une traque philosophique. Celle d'un fils cherchant
son père, et d'un père cherchant un fils. Chacun à la recherche de leur rôle
respectif.
On commence le récit en pensant que Cécil va très vite retrouver ce
fils, mais c'est sans compter sur le fait que c'est à travers du temps et de l'expérience
que le protagoniste va apprendre la responsabilité, ce que signifie être père.
En effet au-delà de l'histoire, il y a une vraie réflexion de la part de
l'auteur. Comment remplacer celui qui est absent (le vrai père d'Abel) ? On s'attache très vite à ces personnages;
tant Abel qui veut retrouver son père disparu dans les montagnes, que Cécil qui
ne souhaite qu'une chose : retrouver un fils, ce fils.
Dans l'absence l'un de l'autre, Cécil se rend compte de leur lien, leur
ressemblance et cet amour grandissant. De nombreuses questions se posent
pour le lecteur : va t-il le retrouver ? Si oui comment les retrouvailles se passeront-elles
?
De plus, à côté de ces deux
personnages arrivent une flopée de
protagonistes extraordinaires : les gens poursuivant Cécil mais aussi les
rencontres étranges et originales qui se font dans la montagne. Rencontres qui permettront à tous d'évoluer.
J'ai réellement apprécié le fait de découvrir des êtres aussi différents ayant
une préférence pour le moine Enzo et le présentateur
de téléréalité Urbain qui aident à la réflexion mais aussi à l'humour du
roman.
L'écriture est poétique, fluide, agréable et permet d'autant plus
d'apprécier notre lecture. Chaque partie de longueur inégale nous amène
progressivement vers un final digne des plus grands westerns ! Un très bon de
cette rentrée littéraire !
Un très bon dont on parle moins...Je note pour l'écriture poétique et la traque philosophique.
RépondreSupprimerTa chronique donne très envie de le lire !
RépondreSupprimerUn roman que tu me donnes bien envie de découvrir :D
RépondreSupprimerLe résumé est assez étrange mais ta chronique attise ma curiosité. Toutefois je ne suis pas encore persuadée :)
RépondreSupprimerca m'a l'air vraiment pas mal! ;)
RépondreSupprimertrès joli à lire, un bon moment je suis sure!!!
Je me le note....
Même si j'avoue que tu avances les bons arguments pour le lire, je ne pense pas le lire (mais sait-on jamais...)
RépondreSupprimerencore un titre qu passe un peu inaperçu et qui pourtant mériterai d'être plus en avant. En tout cas, je retiens ce titre.
RépondreSupprimerTa chronique m'a convaincue ! Je meure d'envie de plonger dans ce livre, de vivre aux côtés des personnages :)
RépondreSupprimerBof bof, il ne me tente pas tant que ça celui-ci même si tu en parles très bien...
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