Résumé :« A Bologne, il couche avec Bianca dans un amphithéâtre du XVIIe et il échappe à un attentat à la bombe. Ici, il manque de se faire poignarder dans une bibliothèque de nuit par un philosophe du langage et il assiste à une scène de levrette plus ou moins mythologique sur une photocopieuse. Il a rencontré Giscard à l’Elysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a participé à une poursuite en voiture à l’issue de laquelle il a échappé à une tentative d’assassinat, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l’Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d’événements extraordinaires qu’il aurait pensé en vivre durant toute sa vie. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. Il repense aux surnuméraires d’Umberto Eco. Il tire sur le joint. » Le point de départ de ce roman est la mort de Roland Barthes, renversé par une camionnette de blanchisserie le 25 février 1980. L'hypothèse est qu'il s'agit d'un assassinat. Dans les milieux intellectuels et politiques de l'époque, tout le monde est suspect...
Je remercie les éditions Grasset ainsi que Madame Labansat pour cette bonne lecture !
French Touch : An original, comic, interesting, innovative novel: I love the characters, the story and the writing!
Chronique : J'avais eu le coup de cœur pour HHhH et j'avais vraiment hâte de lire le prochain roman de Laurent Binet ; un auteur qui apporte un vent de fraicheur dans la littérature française contemporaine !
La septième fonction du langage est un roman culotté et extrêmement riche en informations. J'aime apprendre tout le long d'une lecture en même temps que l'auteur tisse une trame originale et bien ficelée. C'est une lecture innovante, qui ne plaira pas à tous car elle est étrange pour plusieurs aspects mais cela fait aussi tout son charme.
J'ai vraiment A-DO-RE les deux personnages principaux : Jacques Bayard et Simon Herzog. Peu importe qu'ils semblent marginaux, presque irréels : ils sont terriblement attachants et presque burlesques. Entre le commissaire complètement sceptique et le jeune doctorant cultivé c'est un duo incontournable qui se forme et que l'on verrait bien sur petit ou grand écran.
Laurent Binet décrit un Paris et une partie de sa population de façon nouvelle, vous ne verrez jamais plus Roland Barthes et ses confrères de la même manière : il donne un véritable coup de pied à tout l'élitisme parisien : cela ne plaira pas à tout le monde ! Il est aussi amusant de voir comment en prenant un fait historique, un auteur réécrit l'Histoire avec fougue et passion ! Malgré une dernière partie de roman qui part en vrille j'ai vraiment dévoré ce livre !
En définitive, Laurent Binet reste une valeur sûre à mes yeux, deuxième essai confirmé !
J'ai eu très envie de lire ce bouquin en le croisant en librairie, ça avait l'air peut être un peu complexe mais finalement tu me convaincs, ça a l'air vraiment bien !
RépondreSupprimerCoucou, j'avais peur que la trame et les références très intello rendent l'ouvrage difficile d'accès ! Cela a l'air très truculent en tout cas, comme j'avais adoré Hhh je vais le réserver à la bibliothèque ! Bisous
RépondreSupprimerUn essai que tu me donnes bien envie de découvrir par ton avis :D
RépondreSupprimerPas sûr que je le lise un jour :S
RépondreSupprimerj'avais aimé l'intervention de l'auteur chez Busnel, alors oui, pourquoi pas?!
RépondreSupprimerC'est un de ceux que je lirai probablement même si les avis divergent....
RépondreSupprimerPas non plus un coup de coeur ? Il m'attend dans ma PAL.
RépondreSupprimerJ'ai peur que ce soit un peu trop complexe, tout ce qui a trait à la sémiologie...
RépondreSupprimerC'est un livre que j'aimerai bien lire :)
RépondreSupprimerJe l'ai acheté.. il me nargue à chaque jour sur ma pile de livres à lire... j'ai une petite appréhension... bientôt je vais y plonger mes yeux! À suivre...
RépondreSupprimerHello, j'ai apprécié ce livre mais je ne sais pas s'il parle à ceux qui ne connaissent pas la linguistique ? Je m'interroge mais perso j'ai aimé :) Merci pour ta chronique !
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