mardi 17 mai 2016

L'Insoumis - John Grisham
















Merci aux éditions JC Lattès pour cette lecture !



L’Insoumis

Sebastian Rudd n’est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu’aux dents. Il n’a pas de cabinet, ni d’associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu’un seul employé : son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d’assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer au golf. Sebastian vit seul au sommet d’un gratte-ciel, dans un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme sur lui.
Sebastian défend des gens qui font fuir les autres avocats : un junkie tatoué, membre selon la rumeur d’une secte satanique, accusé d’avoir enlevé et tué deux petites filles ; un chef mafieux sanguinaire, dans le couloir de la mort ; un habitant ayant tiré sur une équipe du SWAT alors qu’elle donnait l’assaut dans sa maison et se trompait d’adresse. Pourquoi accepter ces clients ? Parce qu’il considère que toute personne poursuivie en justice a droit à un procès équitable ; et pour ce faire, Sebastian est prêt à franchir la ligne jaune de temps en temps. Il exècre l’injustice, n’aime ni les compagnies d’assurances, ni les banques, ni les grosses sociétés. Il se méfie des gens de pouvoir, à tous les niveaux, et fait fi des règles et de l’éthique.
Avec Sebastian Rudd, John Grisham dresse le portrait d’un personnage haut en couleur, outrancier, extravagant, mais avec une justesse de ton et une humanité sans pareilles.

Traduit de l’anglais par Dominique Defert
(Source : Éditions JC Lattès)

John Grisham, né le 8 février 1955 à Jonesboro, dans l’Arkansas, auteur de plusieurs romans policiers qui appartiennent au sous-genre du roman judiciaire, de récits qui décrivent le Sud rural des États-Unis et d'ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse. Il est surtout connu pour ses romans qui ont été portés à l'écran, notamment La Firme, L’Affaire Pélican), L’Idéaliste, Le Client.
(Source Wikipédia)

Grybouille,

Tout le monde connait l’image de Madame La Justice avec les yeux bandés et dans ses mains une épée et une balance.
Bon, Bah ! Maintenant il va falloir qu’elle trouve le moyen de se boucher les oreilles et de se pincer le nez car John Grisham, en grand spécialiste du roman judiciaire, nous emmène dans le labyrinthe de la Justice rendue, plutôt vendue aux États-Unis d’Amérique.

La couverture ? Superbe en relief avec des reflets métalliques, « Le souci du détail montre que l’on s’intéresse à la chose ! », une belle réalisation !

Une histoire conduite au « Je » par le personnage principal Sébastien RUDD, avocat qui se définit ainsi : « Je suis un solitaire, un franc-tireur, un insoumis qui combat le système et déteste l’injustice. »

Mais avant d’entrouvrir la porte et de lâcher les chevaux, j’ouvre une parenthèse sur le chapitre 1, une introduction ?
Non, un cyclone qui vous attrape et vous emmène dès les premières lignes dans l’univers de l’auteur, un régal !
Et que çà saute et çà va sauter…

Nous sommes invités à suivre les aventures de l’avocat Sébastien RUDD à travers plusieurs affaires. Comme tout homme de Loi, il est amené à défendre des clients. Ici on ne vend pas de marchandises, on vend des années de liberté… « …l’enjeu de ce procès ce n’est pas la vérité, mais la victoire. »

Confronté à la rancœur de certains flics, à la violence du milieu où il évolue, de ses clients pas toujours bien équilibrés et enfin empêtré dans des problèmes insolubles avec Judith son ex, vous avouerez (sans rire) que Sébastien à de quoi s’occuper…

C’est une vie sous surveillance avec son garde du corps Partner, un bureau dans un van pour rester mobile, une cible en mouvement. Sébastian vit seul, rien d’étonnant vous me direz, seule petite bulle d’oxygène son fils Starcher qu’il peut voir pendant ses droits de garde.

Les personnages, un habile patchwork mis en place par l’auteur :
A tout seigneur tout honneur,
Sébastien, notre avocat qui doit jongler avec une conscience à géométrie variable et une ex-femme qui le poursuit de ses aigreurs ;
Judith Whitly, son ex avocate, elle aussi… Une teigne ;
Jimmy Bressup, sa gorge profonde, oui comme dans… ;
Starcher, son fils, sympa les sorties avec papa, un peu chaud quand même ;
Partner, ancien « client » qui est devenu son garde du corps ;
Et puis les clients, les flics, les femmes, les juges, les procureurs, les emmerdes…

Les pages défilent, les affaires également, les personnages sont bien campés, c’est du solide, vous avez une valeur sure entre les mains, bien huilé, sans souci… C’est du Grisham.

En aparté, le nouveau Monde, un Monde Libre où il vaut mieux naître WASP, riche, dans une grande ville et malheur aux faibles, une nation de « winners », des avocats qui chassent le client « business is business », des juges omniprésents et omnipotents,  des procureurs qui se donnent les  droits d’un Dieu, des flics qui se prennent pour des super-héros mais restent sur la corde raide, décidément pas un monde pour les blessés de la vie, et lorsque l’on sait que 50 ans plus tard ce sera pareil chez nous…

@ Bientôt,
Votre Grybouille…



7 commentaires:

  1. Ce n'est pas un livre qui me tente particulièrement :) contente qu'il t'ai plu !

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  2. J'ai très très envie de découvrir cet auteur mais je ne sais pas encore avec quel titre je le ferai !

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  3. Il faut absolument que je découvre cet auteur de toute urgence :o !

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  4. J'ai lu tous les Grisham et je lirai aussi le dernier : un de mes auteurs préférés :-)

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  5. Un auteur jamais lu. Mais je ne commencerai pas avec celui-là.

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  6. Je n'ai jamais rien lu de cet auteur... et je suis pas sûr que ce livre me plairait... J'ai pas de raison particulière, mais je le sens pas...

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  7. Il est dans ma PAL cela tombe bien ^^

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