Merci aux éditions JC Lattès pour cette lecture !
L’Insoumis
Sebastian
Rudd n’est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van
aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des
fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu’aux
dents. Il n’a pas de cabinet, ni d’associés, ni de partenaires. Sa petite
entreprise ne compte qu’un seul employé : son chauffeur, qui fait office
également de garde-du-corps, d’assistant juridique, de confident et de caddy
quand il va jouer au golf. Sebastian vit seul au sommet d’un gratte-ciel, dans
un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un
billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme
sur lui.
Sebastian défend des gens qui font fuir les autres avocats : un junkie tatoué, membre selon la rumeur d’une secte satanique, accusé d’avoir enlevé et tué deux petites filles ; un chef mafieux sanguinaire, dans le couloir de la mort ; un habitant ayant tiré sur une équipe du SWAT alors qu’elle donnait l’assaut dans sa maison et se trompait d’adresse. Pourquoi accepter ces clients ? Parce qu’il considère que toute personne poursuivie en justice a droit à un procès équitable ; et pour ce faire, Sebastian est prêt à franchir la ligne jaune de temps en temps. Il exècre l’injustice, n’aime ni les compagnies d’assurances, ni les banques, ni les grosses sociétés. Il se méfie des gens de pouvoir, à tous les niveaux, et fait fi des règles et de l’éthique.
Avec Sebastian Rudd, John Grisham dresse le portrait d’un personnage haut en couleur, outrancier, extravagant, mais avec une justesse de ton et une humanité sans pareilles.
Traduit de l’anglais par Dominique Defert
Sebastian défend des gens qui font fuir les autres avocats : un junkie tatoué, membre selon la rumeur d’une secte satanique, accusé d’avoir enlevé et tué deux petites filles ; un chef mafieux sanguinaire, dans le couloir de la mort ; un habitant ayant tiré sur une équipe du SWAT alors qu’elle donnait l’assaut dans sa maison et se trompait d’adresse. Pourquoi accepter ces clients ? Parce qu’il considère que toute personne poursuivie en justice a droit à un procès équitable ; et pour ce faire, Sebastian est prêt à franchir la ligne jaune de temps en temps. Il exècre l’injustice, n’aime ni les compagnies d’assurances, ni les banques, ni les grosses sociétés. Il se méfie des gens de pouvoir, à tous les niveaux, et fait fi des règles et de l’éthique.
Avec Sebastian Rudd, John Grisham dresse le portrait d’un personnage haut en couleur, outrancier, extravagant, mais avec une justesse de ton et une humanité sans pareilles.
Traduit de l’anglais par Dominique Defert
(Source : Éditions JC Lattès)
John Grisham, né le 8
février 1955 à Jonesboro, dans l’Arkansas, auteur de plusieurs romans policiers
qui appartiennent au sous-genre du roman judiciaire, de récits qui décrivent le
Sud rural des États-Unis et d'ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse.
Il est surtout connu pour ses romans qui ont été portés à l'écran, notamment La
Firme, L’Affaire Pélican), L’Idéaliste, Le Client.
(Source Wikipédia)
Grybouille,
Tout le monde connait l’image de Madame La Justice
avec les yeux bandés et dans ses mains une épée et une balance.
Bon, Bah ! Maintenant il va falloir qu’elle
trouve le moyen de se boucher les oreilles et de se pincer le nez car John Grisham, en grand spécialiste du
roman judiciaire, nous emmène dans le labyrinthe de la Justice rendue, plutôt
vendue aux États-Unis d’Amérique.
La couverture ? Superbe en relief avec des reflets
métalliques, « Le souci du détail montre que l’on s’intéresse à la
chose ! », une belle réalisation !
Une histoire conduite au « Je » par le
personnage principal Sébastien RUDD,
avocat qui se définit ainsi : « Je
suis un solitaire, un franc-tireur, un insoumis qui combat le système et
déteste l’injustice. »
Mais avant d’entrouvrir la porte et de lâcher les
chevaux, j’ouvre une parenthèse sur le chapitre 1, une introduction ?
Non, un cyclone qui vous attrape et vous emmène dès
les premières lignes dans l’univers de l’auteur, un régal !
Et que çà saute et çà va sauter…
Nous sommes invités à suivre les aventures de
l’avocat Sébastien RUDD à travers
plusieurs affaires. Comme tout homme de Loi, il est amené à défendre des
clients. Ici on ne vend pas de marchandises, on vend des années de liberté…
« …l’enjeu de ce procès ce n’est pas
la vérité, mais la victoire. »
Confronté à la rancœur de certains flics, à la
violence du milieu où il évolue, de ses clients pas toujours bien équilibrés et
enfin empêtré dans des problèmes insolubles avec Judith son ex, vous avouerez (sans rire) que Sébastien à de quoi s’occuper…
C’est une vie sous surveillance avec son garde du
corps Partner, un bureau dans un van
pour rester mobile, une cible en mouvement. Sébastian
vit seul, rien d’étonnant vous me direz, seule petite bulle d’oxygène son
fils Starcher qu’il peut voir pendant
ses droits de garde.
Les personnages, un habile patchwork mis en place
par l’auteur :
A tout seigneur tout honneur,
Sébastien, notre avocat qui doit jongler avec une
conscience à géométrie variable et une ex-femme qui le poursuit de ses
aigreurs ;
Judith Whitly, son ex avocate, elle aussi… Une
teigne ;
Jimmy Bressup, sa gorge profonde, oui comme
dans… ;
Starcher, son fils, sympa les sorties avec papa, un
peu chaud quand même ;
Partner, ancien « client » qui est devenu
son garde du corps ;
Et puis les clients, les flics, les femmes, les
juges, les procureurs, les emmerdes…
Les pages défilent, les affaires également, les
personnages sont bien campés, c’est du solide, vous avez une valeur sure entre
les mains, bien huilé, sans souci… C’est du Grisham.
En aparté, le nouveau Monde, un Monde Libre où il
vaut mieux naître WASP, riche, dans une grande ville et
malheur aux faibles, une nation de « winners », des avocats qui chassent
le client « business is business », des juges omniprésents et
omnipotents, des procureurs qui se
donnent les droits d’un Dieu, des flics
qui se prennent pour des super-héros mais restent sur la corde raide, décidément pas un monde pour les blessés de la vie, et lorsque l’on sait que
50 ans plus tard ce sera pareil chez nous…
@ Bientôt,
Votre Grybouille…
Ce n'est pas un livre qui me tente particulièrement :) contente qu'il t'ai plu !
RépondreSupprimerJ'ai très très envie de découvrir cet auteur mais je ne sais pas encore avec quel titre je le ferai !
RépondreSupprimerIl faut absolument que je découvre cet auteur de toute urgence :o !
RépondreSupprimerJ'ai lu tous les Grisham et je lirai aussi le dernier : un de mes auteurs préférés :-)
RépondreSupprimerUn auteur jamais lu. Mais je ne commencerai pas avec celui-là.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais rien lu de cet auteur... et je suis pas sûr que ce livre me plairait... J'ai pas de raison particulière, mais je le sens pas...
RépondreSupprimerIl est dans ma PAL cela tombe bien ^^
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