Merci aux éditions du cherche-midi pour cette lecture !
Lusitania 1915, la dernière
traversée
Erik Larson raconte avec virtuosité la tragédie du
Lusitania, un épisode crucial et trouble de la Première Guerre mondiale.
1er mai 1915. Tandis que la Première Guerre mondiale
entame son dixième mois, le Lusitania, luxueux paquebot britannique, quitte New
York pour rejoindre Liverpool. Près de 2 000
passagers profitent des équipements modernes de ce navire puissant et rapide
surnommé « le lévrier des mers ». L’Allemagne a classé en zones de guerre les
mers entourant l’Angleterre mais le capitaine, William Thomas Turner, connait
les règles interdisant les attaques de bateaux civils. Dans le périmètre du
paquebot, à bord du sous-marin allemand U-20, le Kapitänleutnant Walther
Schwieger décide néanmoins de passer outre ces règles.
Le 7 mai, les deux vaisseaux progressent vers Liverpool et les pièces du puzzle – notamment l’orgueil, un brouillard fortuit et un secret bien gardé – s’assemblent pour produire l’un des pires désastres de l’histoire.
Le 7 mai, les deux vaisseaux progressent vers Liverpool et les pièces du puzzle – notamment l’orgueil, un brouillard fortuit et un secret bien gardé – s’assemblent pour produire l’un des pires désastres de l’histoire.
Avec un sens de l’intrigue digne des plus grands
thrillers, Erik Larson nous embarque dans l’atmosphère suffocante du
sous-marin, éclairant d’une lumière inédite ces faits historiques qui
contribuèrent à faire entrer les États-Unis dans la Première Guerre mondiale.
Nous vivons l’exaltation, la peur, la panique…
La réalité dépasse toujours la fiction.
La réalité dépasse toujours la fiction.
· Erik LARSON
Erik Larson est journaliste
américain. Après Le Diable
dans la Ville blanche (le cherche midi, 2011) et Dans le jardin de la bête
(le cherche midi, 2012), Les
Passagers de la foudre est son troisième ouvrage paru en France.
(Source Éditions Cherche Midi)
·
Grybouille
Les Éditions
Cherche Midi, vous le dise en ouverture : « La réalité dépasse toujours la fiction »
Le Léa
Touch Book vous invite à découvrir cette page d’histoire dans sa
sélection de livres relatant la première guerre mondiale à l’occasion du 100ème
anniversaire de cette tragédie humaine.
Toutes les entrées en guerre des États-Unis d’Amérique, se sont faites
suite à une agression sauvage qui a entrainé des milliers de morts avant que la
machine de guerre américaine se mette en route…
Pour ce premier conflit mondial, 1914-1918, ce fut le torpillage d’un
bateau de croisière du Royaume-Uni.
Un navire anglais ? Oui mais, avec des ressortissants américains à
bord.
Le navire en question, le « LUSITANIA » en quelques
chiffres : 4 cheminées, 140 tonnes de charbon à quai et 1000 tonnes par
jour en mouvement, 300 mécaniciens, 25 chaudières de 5 mètres de diamètre, titulaire
du ruban bleu en traversant l’atlantique à 44 km/h de moyenne, une nouvelle
arche de Noé, une falaise, gigantesque…
Pour certains , vous connaissez l’histoire mais à coup sûr vous ne
connaissez pas l’histoire de ceux qui ont vécu cette histoire en ce début de 20ème
siècle.
Suivez nous c’est par ici que cela se passe.
Ce livre c’est un piège, tout d’abord un travail titanique… Euh pardon,
titanesque de recherches de documents pour mettre à niveau le récit.
Le niveau ? Un drame humain bien évidemment. C’est d’abord des
humains qui meurent dans cette attaque barbare, le bateau lui, il coule…
Plus de mille morts alors que tous les décideurs « alliés »
étaient informés des intentions des Allemands.
Nos amis américains émerveillés, comme tous les contemporains de
l’époque par le Dieu technologie pensaient ce destrier des Océans pouvait
échapper, par sa vitesse, sa puissance, sa conception, aux terribles sous-marins
de l’Empereur Guillaume II.
Et pourtant déjà le « Titanic » avait démontré le contraire
face aux incertitudes de la nature. Le « Lusitania », encore plus
moderne ne fera pas mieux face à la volonté de destruction d’hommes prêts à tout pour
« gagner » cette guerre.
Erik
LARSON, nous compte l’Histoire à travers les personnes embarquées
dans cette traversée pour certaines sans retour.
Surprenant, il nous raconte aussi la vie des personnages qui sont à
jamais liés par cette tragédie.
Des « décideurs » qui choisissent pour le plus grand nombre
ne sont pas toujours au « top » de leurs capacités ou tout simplement
en mode manipulation.
Mai aussi les voyageurs, les marins, l’équipage, le chat mascotte
« Dowie » qui lui se sauvera avant le départ…
Vous croiserez,
A tout seigneur tout honneur le Commandant du navire le Capitaine Thomas
TURNER, un vieux loup de mer ; Le
président américain Woodrow WILSON, en pleine pagaille sentimentale ;
Alfred VANDERBILT ; Alta PIPER ; Edith BOLLING GALT ; Winston
CHURCHILL, déjà là, à un poste de responsabilité.
Le libraire Mr LAURIAT qui transporte un exemplaire manuscrit unique du
livre de Charles DICKENS « Un chant
de Noël » de 1843, annoté de sa main suite à l’un des premiers procès
pour « piraterie littéraire »
que l’auteur avait attenté à une maison d’édition… Un trésor.
Et celui par qui l’horreur arrive, le Capitaine de l’U20, Walther
SCHWIEGER.
A travers ce récit nous apprenons en dehors des sentiers battus
par l’histoire institutionnelle, rabattue pour construire notre croyance
collective. La liberté de savoir, la liberté de choisir, notre liberté que
seule peut se permettre la littérature.
Des brides :
« L’Europe avait trop de
frontières, une histoire trop diverse et dont le souvenir était pieusement
conservée, trop de soldats pour être en sécurité »
« L’avenir du monde à
travers un périscope »
« A leurs risques et péril »,
Compagnie CUNARD de Liverpool.
« On dirait de lui qu’il ne
connaissait pas la peur », en parlant de Capitaine TURNER.
« Malheureusement l’entrée
ou non de l’Amérique en guerre peut
dépendre de l’attitude d’un seul et unique
capitaine de sous-marin »
Et même si on ne croit pas à la théorie du complot, lisez ceci :
« …la plus haute importance
d’attirer les navires neutres sur nos rivages, précisément dans l’espoir de
nuire aux relations entre les États-Unis et l’Allemagne » extrait d’un
échange entre Winston CHURCHILL et Walter RUNCIMAN.
Et pour finir, la palme des « crétins » est donnée, aux
donneurs d’ordres qui ont fait transporter dans
les calles de ce transatlantique transportant des civils, des munitions à
destination du front européen. Provocation ? Cupidité ?
Manipulation ?
Il n’en reste pas moins que le 7 mai 1915, entre les côtes Irlandaises
et Écossaises, le LUSITANIA à rendez-vous avec l’histoire…
18 minutes d’horreur, sur ses 1959 passagers 1198 disparaissent dans le
naufrage.
Et nous chers (es) lecteurs (trices) nous avons rendez-vous avec un très bon livre d’Erik
LARSON qui ne vous laissera pas indifférent avec une écriture fluide, une histoire bien menée
et une transmission des
« savoirs » qui vous régalera.
Ce livre fait partie de ceux
dont on connait la fin, mais ils sont tellement bien écrits que l’on ne peut
les quitter avant le mot « FIN ».
Voilà « Faim », où est le réfrigérateur du p’tit Duc ?
Votre ami Grybouille vous salue bien bas et vous souhaite de belles
lectures…
Je vais sans doute l'acheter ... pour mon mari. Merci pour cette découverte.
RépondreSupprimerBonne soirée, FLaure
Hou HOU, avec plaisir Flaure, j'attends le retour de ton mari après lecture... @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerMince, comme avec le Titanic, on sait déjà comment ça va se terminer ! Mais je note quand même, l'Histoire, c'est toujours intéressant.
RépondreSupprimerPar contre, je ne sais pas si tu as voulu faire un jeu de mot ou si tu as fait une faute en inscrivant "Titanique" (Et pourtant déjà le « Titanique »)...
Merci pour le livre que je viens d'ajouter ! mdr
Hou HOU, la honte sur moi "Titanique" pour "Titanic", un jeu de mot ? un lapsus linguae plutôt, mdr... C'est vrai que la fin du navire nous la connaissons mais tout ce qui gravite autour et l'espace temps qui est tout autre que l'histoire scolaire, super intéressant la manipulation des masses. @ Bientôt, sur le Titanic enfin non il vaut mieux éviter :)
SupprimerJ'avais lu le diable dans le ville blanche de cet auteur, un grand livre que je conseille autour de moi. Je compte bien lire ce nouveau :-)
RépondreSupprimerHou HOU, un super auteur qui a vraiment un style personnel, en plus c'est un "bosseur", incroyable les recherches pour un tel livre... @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerCe livre me tente bien, par contre, je pense que je préfèrerais l'emprunter en médiathèque (faut dire que j'ai une WL longue comme le bras)
RépondreSupprimerHou HOU, "qu'importe le flacon pourvu que l'on ait livresse" :) Bonne lecture, @ bientôt, Grybouille.
SupprimerJeu de mot facile ? Je sais, mais je ne pouvais pas passer à travers. Incorrigible le p'tit Duc.. .
Wahou, quelle chronique dithyrambique !!! Tu sais donner envie :)
RépondreSupprimerHou HOU, Pas tous les jours facile, mais sur ce type de livre que le plus grand nombre doit lire, il ne faut pas se rater :) Merci à toi, @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerEncore un livre qui va certainement entrer dans ma PAL...Comme tu le dis on connait la fin de l'histoire mais les détails, j'en connais très peu.
RépondreSupprimerHou HOU, Je croyais, du haut de mon ignorance, bien connaître la chronologie de ce fait déclencheur, et bien je suis tombé de haut.. . Bon le p'tit Duc vole donc l'atterrissage s'est fait en douceur mais qu'en même.. . @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerCa m'a l'air passionnant !
RépondreSupprimerHou HOU, et cela l'est.. .@ Bientôt, Grybouille.
SupprimerJe vais probablement me laisser tenter, il a l'air passionnant ! En plus j'avoue qu'à part le Titanic, je ne connais pas beaucoup d'histoires sur les grands naufrages de l'histoire.
RépondreSupprimerHou HOU, Ce naufrage accompagne une situation mondiale catastrophique, 1914-1918, plus jamais cela ils avaient dit ? L'histoire a une fâcheuse tendance à se répéter.. . A qui profite le crime ? @ Bientôt, Grybouille.
Supprimer