492
Confessions
d'un tueur à gages
Klester CALVACANTI
Traduit par : Hubert Tézenas
Júlio Santana, bon chasseur et bon tireur dans son
Amazonie natale, a appris la profession de tueur à gages à 17 ans avec son
oncle qui lui assure que, s’il récite dix Ave Maria et vingt Pater Noster après
chaque meurtre, il n’ira pas en enfer. Il note soigneusement sur un cahier
d’écolier le nom des victimes, le nom des commanditaires, la date et le lieu du
crime, ce qui lui a permis de compter 492 personnes au long de 35 années de
carrière.
Júlio raconte ses drames, ses rêves, ses faiblesses. C’est un homme sensible, un bon fils, un mari aimant et un père affectueux. Il a pour commanditaires l’armée, des maris jaloux ou des pères vengeurs, des grands propriétaires terriens qui éliminent des syndicalistes ou des “sans terre”.
Pour la première fois, un reportage raconte, avec un grand talent littéraire, la vie surprenante d’un homme que tout destinait à être un pêcheur comme son père et son grand-père, mais qui est devenu le plus grand tueur professionnel connu au monde.
Júlio raconte ses drames, ses rêves, ses faiblesses. C’est un homme sensible, un bon fils, un mari aimant et un père affectueux. Il a pour commanditaires l’armée, des maris jaloux ou des pères vengeurs, des grands propriétaires terriens qui éliminent des syndicalistes ou des “sans terre”.
Pour la première fois, un reportage raconte, avec un grand talent littéraire, la vie surprenante d’un homme que tout destinait à être un pêcheur comme son père et son grand-père, mais qui est devenu le plus grand tueur professionnel connu au monde.
« Voici ce que l’on fait de mieux en termes de
littérature de non-fiction. Cavalcanti nous met dans la tête d’un personnage
que nous devrions considérer comme un monstre : un tueur à gages. Jusqu’au
moment où nous nous surprenons à espérer qu’il échappe à ses poursuivants.
» Fernando Meirelles (cinéaste)
Klester Cavalcanti est né à Recife en 1969. Grand
reporter, il a reçu de nombreux prix internationaux pour son travail de
journaliste d’investigation, dont celui de l’agence Reuters, ainsi que le
prestigieux prix Jabuti de littérature à trois reprises, notamment en 2012 pour
un livre sur son séjour dans une prison syrienne. Il est aussi l’auteur d’un
grand reportage sur l’esclavage moderne au Brésil.
(source : Éditions
Métaillé)
Grybouille,
Bonjour à tous,
Je dois faire mon « mea culpa », lorsque
Léa m’a confié le livre de Klester CAVALCANTI, une biographie d’un tueur à
gages d’Amérique du Sud qui porte le titre de « 492_ Confessions d’un
tueur à gages », je me suis dit : « 492 descriptions de meurtres cela va être long, très long… »
Et bien force est de constater que je m’étais
trompé.
Premièrement, l’auteur ne se complait pas dans la
description des assassinats. Et deuxièmement, tout en lisant, nous en apprenons
beaucoup sur le Brésil. Je parle de ce Brésil bien loin des plages de
Copacabana ou du Corcovado…
Ce travail qui a commencé en 1999 pour Klester
CAVALCANTI, a demandé 9 ans pour que le personnage principal de cette
biographie, Julio SANTANA, accepte que son nom soit cité.
Ce livre, c’est la retranscription des échanges, au
rythme d’une interview par mois, avec un assassin professionnel dont la
« carrière » aura duré 35 ans.
Mais, comme je vous le disais en ouverture, le
livre parallèlement avec les « activités » de Julio SANTANA nous
parle d’une société brésilienne dont nous n’avons, nous européens, aucune idée.
Nous voyageons où la vie humaine est monnayée, où
pour se débarrasser des problèmes on les élimine, où on peut être un bon père
de famille et participer à des atrocités, où les forces de l’ordre franchissent
très facilement la ligne rouge, où il y a encore de la place pour la prière
pour effacer ses erreurs…
Début des années 70, à la sortie de l’adolescence
Julio, enfant de pêcheur dont la mère s’occupe des trois enfants, la famille vivant
en pleine jungle amazonienne, va découvrir plusieurs choses. La première
l’amour avec Rithina, la seconde la pension et la troisième que son oncle
Cicero, policier, arrondit ses fins de mois en vendant ses services à qui veut
bien les payer…
L’argent, l’or, en échange de la vie de ceux qui
vont mourir : Homme, femme, militant communiste, personne gênante,
guérilléros… Et ce n’est pas pour faire de l’humanitaire.
C’est le monde où vit Julio. La notion du mal
existe, mais elle peut se racheter via les dévotions faites lors des prières.
Tuer devient un métier, point.
La question que vous vous posez, à l’horizon des
années 2000, Julio tue-t-il toujours ?
Une raison de plus pour lire ce livre…
Son auteur Klester CAVALCANTI, dans son rôle de
grand reporter, restitue très bien l’ambiance et les mentalités de cette
société où la banalité de la suppression d’une vie est monnaie courante.
Dans le
genre biographie d’un tueur à gages, ce livre est une réussite sans conteste.
Un conseil du « tonton » Cicero :
« Vise-le au cœur et imagine toi que
tu vas abattre un animal, comme à la chasse.»
En vous souhaitant bonne lecture,
@ Bientôt,
Bien aimé, mais sans plus. Pourtant, tu nous mets l'eau à la bouche.
RépondreSupprimerHouHOU, c'est tellement loin de nos références sociétales... que l'on découvre, mais c'est vrai que l'on a du mal à se mettre à la place de ce tueur professionnel. @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerJ'ai vu ce roman sur la Masse Critique de Babelio aujourd'hui, j'ai hésité, et finalement j'ai tenté ma chance pour d'autres romans.
RépondreSupprimerMais je note le roman, la lecture me semble très intéressante.
HouHOU,d'autres romans ??? Grybouille veut savoir...
Supprimer@ Bientôt, Grybouille.
Ça a l'air super intéressant ! J'ai bien envie de tenter le coup !
RépondreSupprimerHouHOU, si tu aimes le mode reportage c'est celui qu'il te faut. @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerIntriguant ! Mais j'avoue que j'aurais eu la même réaction que toi au premier abord ^^
RépondreSupprimerHouHOU, enfin quelqu'un qui comprend le p'tit Duc :)
SupprimerMerci. Il se passe de drôles de choses en Amérique du Sud... @ Bientôt, Grybouille.