Résumé : Le couteau n’ôte pas la vie, il se fait obéir !
Le couteau, c’est le sabre, celui de Yamada Otozô, commandant en chef de l’armée d’occupation japonaise en Mandchourie en 1945, face à l’armée russe tapie comme un ours dans la neige.
La langue, c’est le goût de la cuisine porté à son paroxysme comme une œuvre d’art par Chen, cuisinier génial et révolutionnaire chinois dont le champ de bataille est un simple billot de bois.
Entre l’officier gourmet et le cuisinier rebelle, une lutte à mort s’engage dont la clé est l’art de préparer les plats. Car il y a d’autres manières de faire la guerre qu’avec des fusils et des sabres.
Ruses, périls et gourmandise sont au menu de ce roman palpitant dont l’héroïne est la cuisine.
Le couteau, c’est le sabre, celui de Yamada Otozô, commandant en chef de l’armée d’occupation japonaise en Mandchourie en 1945, face à l’armée russe tapie comme un ours dans la neige.
La langue, c’est le goût de la cuisine porté à son paroxysme comme une œuvre d’art par Chen, cuisinier génial et révolutionnaire chinois dont le champ de bataille est un simple billot de bois.
Entre l’officier gourmet et le cuisinier rebelle, une lutte à mort s’engage dont la clé est l’art de préparer les plats. Car il y a d’autres manières de faire la guerre qu’avec des fusils et des sabres.
Ruses, périls et gourmandise sont au menu de ce roman palpitant dont l’héroïne est la cuisine.
Chronique : Depuis maintenant quelques mois je lis énormément de livres
coréens, je suis tombée amoureuse de cette littérature que je recommande
vivement. Les éditions Picquier (maison d'édition spécialisée dans la
littérature asiatique) nous offrent de magnifiques lectures dont La langue et le couteau.
Avec ce roman, le lecteur
français va découvrir un pan de l'Histoire fascinant : nous sommes en 1945 en
Mandchourie, les troupes russes sont sur le point d'arriver et
l'armée japonaise, qui occupe le territoire, doit se battre ou fuir. Dans ce cadre spatio-temporel trois
personnages vont se rencontrer.
J'ai beaucoup aimé cette lecture
pour plusieurs raisons. Tout d'abord on perçoit dès le départ le travail de
recherche de l'auteur, au travers de ce livre vous allez apprendre énormément
du point de vue historique. En plus des connaissances apportées, l'auteur a
aussi choisi un angle thématique très original : la cuisine. Il réussit
parfaitement à retranscrire toute l'importance de cette activité pour Chen, le
cuisinier chinois révolutionnaire et Yamada Otozô, l'officier japonais. Ces
deux êtres vont ainsi s'affronter sur la base d'un défi culinaire alors que la
guerre arrive à la frontière.
Si j'ai trouvé ces deux
personnages principaux très intéressants, mon protagoniste préféré restera Kilsun,
une jeune femme coréenne. J'ai été impressionnée par sa force, son opiniâtreté
alors qu'elle a traversé et traverse encore tellement de drames. C'est un
personnage qui suscite le respect et l'admiration.
Le fait de mettre en avant trois
personnages de nationalités différentes et qui sont intimement liés par le fil
de l'Histoire est une formidable idée qui donne un véritable souffle narratif à
l'ensemble. J'ai aimé le fait d'alterner les points de vue entre les chapitres
et de pouvoir ainsi mieux comprendre les aspirations, les pensées et la volonté
des trois personnages.
Anecdote : Dans le cadre du
Festival Corée d'Ici à Montpellier, j'ai eu la chance d'assister à une
rencontre avec l'auteur en compagnie de sa traductrice et éditrice Lim Yeong-hee.
J'ai été très heureuse de pouvoir en apprendre plus sur ce livre, sur son
auteur. Nous avons par exemple appris que l'épilogue a été ajouté pour la
traduction française. J'ai aussi eu la chance de remporter le concours de
rédaction organisé par le festival et les éditions Picquier. Le concours
consistait à inventer une fin alternative aux protagonistes.
En définitive, Kwon Jeong-hyun
est un écrivain passionnant à lire et à écouter, je vous invite à découvrir sa
plume avec ce premier roman traduit en français et j'ai hâte de lire ses
prochains livres !
Etrange hasard, j’ai emprunté ce roman à ma bibliothèque il y a quelques semaines à peine mais après une dizaine de pages je l’ai abandonné. L’écriture m’a déçu et j’ai senti que je n’irai pas jusqu’au bout….
RépondreSupprimerruses, périls et gourmandises me mettent bien en appétit! Je retiendrai facilement cette couverture !
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