mardi 13 octobre 2020

2105 [Mémoire interdite] - Anouk Filippini

Résumé : En 2105, il n’existe plus que deux classes sociales: les Lastings – des privilégiés qui à l’adolescence reçoivent un sérum leur permettant de vivre 400 ans – et les Vulnérables, les citoyens ordinaires. Une fois par an, un grand concours est organisé pour permettre à des jeunes Vulnérables de recevoir le précieux sérum. Contre l’avis de sa mère, la jeune Sophìa décide de participer, mais elle est bientôt assaillie par des visions troublantes qui semblent surgir d’une époque taboue pour le gouvernement mondial : les années 2000. 

 

 

 

 

 

 

Chronique : Étant une fan absolue de dystopie, j'avais très envie de découvrir 2105 - Mémoire Interdite, voici mon avis.

J'aime énormément le genre de la dystopie, c'est un genre qui permet de mettre en lumière les failles actuelles de notre société en les exacerbant dans le futur, cela amène à percevoir la véritable nature des personnages qui doivent faire face à une situation extrême, injuste, révoltante. Il est vrai que depuis Hunger Games les parutions se multiplient, se ressemblent souvent... Qu'en est-il pour 2105 ?

En toute sincérité ce titre n'est pas original, il fait penser à de nombreux livres et films mais il est difficile de sortir du lot dans ce genre littéraire alors je me suis focalisée sur l'histoire et les personnages plutôt que sur l'originalité même du livre. Dès lors je peux dire que j'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble : c'est un titre qui se lit de manière efficace, un titre solide, rythmé et prenant qui possède ainsi toutes les qualités pour nous faire passer un bon moment de lecture.

L'héroïne en elle-même est très intéressante du fait de son évolution, elle n'a rien de l'héroïne déjà forte et implacable, elle est touchante et possède des faiblesses, des failles qui la rendent encore plus attachante. En voyant son regard évoluer, le lecteur comprend au fur et à mesure les messages transmis par l'auteure, comprend qu'entre 2020 et 2105 il n'y a que quelques pas à franchir, que nous n'en sommes pas loin et même que nous y sommes déjà en quelque sorte : il y a les privilégiés et il y a les autres.

En définitive, cette dystopie est vraiment très agréable à lire, elle permet de souligner les failles de notre société, nous permet de remettre en perspective nos certitudes : une bonne lecture !

 



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