Lu en : V.F.
(Grasset)
Résumé : « Il arrive toujours un moment où les
hommes semblent attendre la catastrophe qui réglera leurs problèmes. Ces
périodes sont généralement nommées : avant-guerres. Elles sont assez
mal choisies pour tomber amoureux.
En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, 21 ans, rencontre Oona O’Neill, 15 ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l’été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 1942, Salinger est appelé pour combattre en Europe et Oona part tenter sa chance à Hollywood.
Ils ne se marièrent jamais et n’eurent aucun enfant. »
En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, 21 ans, rencontre Oona O’Neill, 15 ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l’été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 1942, Salinger est appelé pour combattre en Europe et Oona part tenter sa chance à Hollywood.
Ils ne se marièrent jamais et n’eurent aucun enfant. »
Je remercie sincèrement les éditions Grasset et plus particulièrement
Madame Narèce pour la découverte de cette très belle histoire !
French Touch : An excellent novel that mixes romance and history, the privacy of the writer and his character. Smooth and sincere writing, teasing humor: a real pleasure!
Chronique : Honte sur moi, Oona et Salinger est mon premier
Beigbeder mais sûrement pas le dernier si cela peut vous rassurer ! Je me suis plongée dans ce livre, lu en une
après-midi : tout y était maîtrisé, les inconditionnels de Beigbeder
auront eu raison d’attendre 5 ans pour son retour.
En premier lieu le fait de mélanger de manière astucieuse sa vie privée
et l’histoire principale. A mes yeux cela permet de rentrer dans une part d’intimité
de l’auteur, de découvrir ce qu’il est ou du moins ce qu’il laisse voir à ses
lecteurs. Peut-être est-ce aussi ça le succès de cet écrivain : laissez
entrer pour quelques instants les spectateurs dans un univers auquel ils n’appartiendront
sans doute jamais. Au-delà de ce moment
de partage, il a les comparaisons inévitables entre celui qui écrit et celui
qui est raconté. Une savante symbiose qui en impose !
Ensuite l’écriture : avec un humour franc et taquin [très bon
humour par ailleurs] l’auteur met en exergue sa volonté d’écrire juste, en tout
simplicité, en toute sincérité en évitant les grandes phrases pompeuses qu’il
s’estime incapable d’écrire. Néanmoins son
écriture est incontestablement addictive et nous entraîne dans une belle
romance mais surtout un excellent récit sur deux destins croisés mais jamais
entremêlés.
Oona et Salinger est à mes yeux une antithèse, d’un côté une femme
en quête d’innocence, de réconfort, d’une certaine frivolité pour les uns, d’une
figure paternelle pour les autres, une femme qu’on aime pour l’image qu’elle
renvoie de celui qui est à ses côtés mais pas forcément pour la reconnaissance
de sa personnalité intrinsèque. De l’autre Salinger, un être solitaire, en
écart avec son temps je dirai même ou tout du moins avec les gens de sa tranche
d’âge, conscient de ce qui se passe en Europe à cette même époque.
Oui ! Autre point vraiment très ingénieux et que j’ai
véritablement adoré : la mise en parallèle de ce qui se passait aux
Etats-Unis et en Europe, un véritable décalage spatial voire même temporel.
Là où une jeune femme se prélasse sur une terrasse, s’amuse dans une boite
branchée, des hommes se font tuer pour sauver la France, des femmes violées
sans aucune forme de procès. C’est aussi
cela ce monde, ce que l’on constate encore aujourd’hui. La différence n’est
pas seulement dans les lieux mais aussi les époques et pourtant nous sommes
bien le même jour ?
Dans ce livre nous croisons la route de grandes figures de l’histoire
de l’art, nous apprenons des éléments importants de notre histoire, nous rions
avec l’auteur, Beigbeder nous emmène là où il le souhaite avec une grande
fluidité et je peux vous dire en tout objectivité que ce livre est à classer
dans le bon cru de cette rentrée littéraire. A lire !
*Et Léa s’en alla sous le soleil
levant afin de se procurer Windows on the
world*
7/6
Une très belle chronqiue pour ce livre, avec cette chronqiue je suis interpellée, le résumé ne me dit trop rien mais avec cette avis, je me dis qu'il serai peut être bien de lire un tel livre si l'occasion se présente :)
RépondreSupprimerJe n'ai lu que l'amour dure 3 ans mais celui ci a l'air vraiment bien !
RépondreSupprimerNom d'une pipe en bois. Je n'avais pas dut tout noté ce titre dans ma liste.
RépondreSupprimerMais ça c'était avant.
Avant d'avoir lu ton billet.
Maintenant je veux ABSOLUMENT le lire !!
Des bisous,
Cajou
je l'ai noté dans ma liste ce sera mon 1er Beigbeder. le thème ma plait
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu de Beigbeder, mais je pense que je lirai bien un de ses livres un jour pour m'en faire idée. Je choisirai peut-être ce livre vu ton avis :)
RépondreSupprimerJe suis fan de Beigbeder, ce livre est donc dans ma wish-list. Mais vu comme j'ai hâte de le lire il ne va pas y rester longtemps ^^
RépondreSupprimerJ'avais beaucoup aimé 99 francs et l'amour dure 3ans. Il est aussi dans ma PAL et tu me donnes envie de l'en sortir très vite!
RépondreSupprimerOn voit que c'est ton premier Beigbeder. J'ai aussi adoré "Windows..." mon 1er.
RépondreSupprimerMais là, ça commence à m'horripiler qu'il ne sache parler que de lui. Je n'ai pas aimé.
On me l'a prêté hier soir, je l'ai commencé mais je prends mon temps. Je veux le déguster :D
RépondreSupprimerEn tout cas, ravie de ta chronique. Personnellement, je n'ai pas peur, je suis pratiquement sûre d'aimer. Je voue un culte à cet homme !
Ouiiiii,j'ai trop aimé !!! Tu peux aller voir ma critique si tu veux :)
RépondreSupprimerJolie critique qui confirme mon envie de le lire
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