lundi 23 août 2021

Premier sang - Amélie Nothomb

 

Premier sang

Amélie NOTHOMB

 

 « Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »  Amélie Nothomb

Albin Michel

Dans Premier sang, Patrick, orphelin de père alors qu’il n’a que huit mois, est élevé par sa mère et ses grands-parents maternels. Ce n’est qu’à l’âge de six ans qu’il découvre l’autre pan de sa famille : le clan des Nothomb. L’autrice belge se met dans la peau de son père (décédé l’an passé), et nous compte le temps des conflits, de l’amour et d’une passion pour la diplomatie.

Source, Ouest France

 

 Amélie Nothomb

Amélie Nothomb est née à Kobé en 1967. Dès son premier roman Hygiène de l’assassin paru en 1992, elle s’est imposée comme une écrivaine singulière. En 1999, elle obtient avec Stupeur et tremblements le Grand Prix de l’Académie française.

 

Grybouille,

Ne lisant Amélie Nothomb que depuis peu, je ne peux qu’aller de découvertes en découvertes.

Et là, force est de constater que lors de ma lecture j’ai été transporté dans un univers familial où est proposé un parcours initiatique, sous la forme d’un parcours du combattant aux jeunes générations de la famille Nothomb.

 

Ma lecture,

« Mon père est un grand enfant que j’ai eu quand j’étais tout petit. »

Sacha Guitry

Le ton est donné, et il ne me lâchera plus jusqu’à la fin du livre.

L’histoire, celle du père d’Amélie Nothomb commence en 1937 depuis la mort de son père militaire à 25 ans dans l’exercice de ses fonctions  et  jusqu’au 24 novembre 1964 dans celles qu’il a choisi.

Sa mère, Claude « Jamais… Je ne me remarierai. André était et est l’homme de ma vie. »

Elle se réfugiera dans la mondanité, « Que vais-je porter ce soir. »

Autour de Patrick, Bonne-maman sa grand-mère maternelle qui est un ange pour lui, et Bon-papa son Grand-père maternelle un Général à la retraite.

Première étape, à quatre ans, « Cet enfant ne fréquente que des vieux. Qu’on le mette à l’école maternelle » dit Bon-papa.

Bonne-maman l’inscrit, la découverte de l’école et des autres…

« Les petites filles m’aimèrent. » Patrick

Deuxième étape, à six ans, « Cet enfant s’amollit, il est grand temps de le reprendre en main »

Bon-papa, en train, va l’accompagner.

« Le pauvre petit ! » Claude

Bonne-maman pleura.

Les vacances d’été chez les Nothomb, le Baron Pierre Nothomb, le grand-père paternel…

Arrivé à Pont d’Oye dans les Ardennes, « …en tant que premier fils de mon premier fils, tu es appelé à devenir le chef de cette famille. Un jour tu régneras sur ce château. » Le Baron Nothomb

« J’étais aussi terrifié que séduit. » Patrick

Découverte du peuple des enfants…

Et des valeurs de cette famille... 

 

Mon ressenti ?

Ce darwinisme pur et dur, qui fleure bon le :

« Ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort ! »

« Qui ose gagne ! »

En tant que lecteur,  j’ai ressenti ce passage que certains appellent « rite » depuis l’enfance jusqu’à l’âge de la maturité.

Dans son livre, Amélie Nothomb, a surement trouvé les mots justes pour tenter d’expliquer ce qu’est le parcours initiatique d’un enfant dans une certaine société, qui piqué au jeu, va se construire faisant face à l’adversité jusqu’à découvrir à l’âge adulte Sa voie.

C’est magnifiquement écrit, simple et sincère, une manière de rendre hommage au parcours d’un homme, de Son père.

Bonne lecture à tous et toutes,

Et à bientôt,

 



 

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