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samedi 6 mars 2021

Les Femmes d'Heresy Ranch - Melissa Lenhardt

Traduction : Tania Capron

Résumé : Colorado, 1873. Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s’occuper de son ranch. À ses côtés, celles qu’elle considère comme sa famille : deux soeurs, Joan et Stella, une cuisinière, Julie, et Hattie, une ancienne esclave au passé aventureux. Mais des femmes seules sur un ranch ont vite fait d’exciter toutes les convoitises, et bientôt elles sont dépossédées de leurs biens. Elles n’ont plus, chacune, qu’un cheval, et le choix qui reste dans l’Ouest américain à celles qui ont tout perdu : se marier ou se prostituer. Ces femmes-là vont néanmoins trouver une option inédite pour survivre : tourner le dos à la loi dont elles ont été les victimes et prendre les armes pour se faire justice. Le gang Parker est né. Bien vite, les exploits de cette mystérieuse bande de femmes défraient la chronique et les Pinkerton se mettent sur leur piste.

 

 

 

Chronique : Et si on partait à l'aventure avec un très bon western ? En avant avec Les Femmes d'Heresy Ranch !

Vous avez déjà lu tous les titres de la collection "L'Ouest, le vrai" aux éditions Actes Sud, vous êtes désœuvré et vous rêvez de retrouver un bon western avec des personnages attachants qu'on accompagne tout le long d'une grande aventure humaine avec plaisir ? Voilà le titre parfait pour vous !

Alors que la période n'est pas propice à l'évasion, lire Les Femmes d'Heresy Ranch a été une vraie bouffée d'air frais vitale pour moi. En découvrant ce roman, j'ai tout simplement eu l'impression de plonger au cœur d'un cadre spatio-temporel passionnant, de vivre une belle histoire, c'est une épopée fascinante qui réussit à nous divertir mais aussi à nous émouvoir. Un vrai régal !

En raison de l'époque dans laquelle se situe les westerns, très peu de romans du genre mettent en avant des personnages féminins principaux et surtout des héroïnes fortes et conquérantes. Certains pourraient douter de la véracité d'un tel récit mais en fait peu importe l'exactitude historique de ce livre (inspiré de faits réels) car c'est surtout un très beau et bon roman qui nous présente plusieurs femmes inoubliables et attachantes, des femmes qui prennent leur destin en main et nous montrent ainsi l'exemple.

J'imagine déjà l'adaptation en série de ce livre car il est très graphique, visuel et addictif. On commence ce roman pour ne plus le lâcher, j'ai été happée par les péripéties, les rebondissements, les moments plus touchants de ce livre, par les paysages grandioses et la narration très originale et efficace.

En définitive, Les Femmes d'Heresy Ranch est un titre incontournable pour tout lecteur qui aimerait échapper quelques instants à l'angoisse de la période actuelle, qui voudrait plonger au cœur d'un récit passionnant et qui souhaiterait rencontrer des héroïnes charismatiques et intrépides.



 

jeudi 7 janvier 2021

Les Pionniers - Ernest Haycox

 Traduction : Fabienne Duvigneau

Résumé : Ils viennent du Missouri et ont tout abandonné dans l’espoir de trouver une terre à des milliers de kilomètres de leurs foyers. Ce voyage où ils affrontent les rapides, le froid, les pluies diluviennes qui vous transpercent, la faim, constitue une suite d’épreuves exténuantes que Haycox restitue avec une ampleur, un lyrisme, une vérité inégalés. Le cinéma, à de rares exceptions près, paraît timide, aseptisé, face à l’acuité d’un tel livre. Parvenus à destination, les survivants doivent construire un nouveau monde avec ses règles, ses usages et ce malgré les rivalités, les préjugés raciaux, les barrières de classes.

 

 

 

 

 

Chronique : Pour 2021 vous cherchez une grande épopée ? Voici LE roman qu'il vous fait pour partir en quête d'aventure !

Je suis une grande admiratrice de la collection "L'ouest, le vrai" de Bertrand Tavernier aux éditions Actes Sud. Je ne rate aucune parution dans cette collection, je les lis avec avidité puis les garde précieusement pour les relire à l'heure de ma retraite (dans un siècle environ). Ce sont des immenses classiques méconnus en France mais qui ont inspiré des grands films qui sont des incontournables de nos jours. Mais avant ces westerns il y avait les romans et je peux vous garantir que ces écrits sont d'une immense qualité, ce sont des pépites du genre.

Ernest Haycox est un très grand écrivain américain, j'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs de ses romans (Des clairons dans l'après-midi, Le passage du canyon ou encore Les fugitifs de l'Alder Gulch) et j'ai adoré chacun d'entre eux ! Les Pionniers est à mon avis son meilleur roman : un livre foisonnant de péripéties, d'émotion et de personnages inoubliables.

En effet, ce roman nous plonge au cœur de l'Amérique des pionniers partant sur les routes pour trouver une terre toujours plus loin, affronter la nature et ses dangers, se lier aux autres pour former une communauté, espérer trouver mieux ailleurs et rêver quelques temps avant de faire face à la cruelle réalité, aux désillusions sans jamais pour autant arrêter d'avancer. Le chemin parcouru, il faudra alors faire sa place et s'intégrer aux éléments imprévus.

Dès les premières pages j'ai été captivée par cette lecture: j'ai été fascinée par cette nature sauvage et impitoyable, j'ai été très vite intriguée par la multitude de protagonistes et de personnalités. Ainsi la force de ce roman repose autant sur le talent de l'auteur à nous imprégner d'un cadre spatio-temporel palpitant que sur sa faculté à mettre en avant des personnages charismatiques.

Même si j'ai eu du mal au départ à me rappeler tous les personnages qui composent ce récit, j'ai progressivement assimilé tous leurs noms pour les apprécier (ou les détester) à loisir, c'est une communauté remplie d'êtres très différents : des gens honnêtes, altruistes, courageux et d'autres non. J'ai particulièrement apprécié les personnages féminins qui ont une certaine envergure dans l'intrigue.

En définitive, j'ai adoré ce roman qui a su me dépayser, m'émouvoir et me faire vivre un grand moment de littérature.

 


 

 



 

lundi 25 mars 2019

Largo Callahan [Partie I] - Michel Robert

Chronique de Scarlett
Résumé : Largo Callahan vit sur le fil, écartelé entre le monde des Apaches et celui des Blancs. Le métis ne connaît qu’une loi, la sienne. Ses passions : les armes, les femmes, et la vengeance, car il a juré d’expédier en enfer les assassins de son père. Avec sa bande de hors-la-loi, il écume l’Ouest, toujours prêt à un mauvais coup, du moment que ça rapporte.
Jusqu’au jour où une comtesse italienne, aussi belle que mystérieuse, lui propose une mission dangereuse et bien payée.
Largo, ayant cruellement besoin de dollars, accepte. Mais cette aventure va l’entraîner bien plus loin qu’il n’aurait pu l’imaginer. Sur un territoire où le danger n’a rien d’humain.










Chronique :




Tout était conforme, tous les éléments de la réalité étaient raccords. Et en même temps les cavaliers paraissaient avoir été projetés insidieusement dans un ailleurs fantomatique ; ces grands espaces comme assoupis, cette lumière fragile, quasi crépusculaire, conférant aux ombres propres à la nuit des formes fantastiques, et ce silence marqué, plus lourd que dans la journée, heurté épisodiquement par quelques bruits nocturnes.


Largo Callahan de Michel Robert  c’est une aventure dans le Far West du sud des Etats Unis , du coté d’El Paso. Le lecteur fait une balade très visuelle  dans les grands espaces au large du Rio Grande à la frontière mexicaine  à l’époque de Jessie James , du colonel Custer et de Cochise.
On y croise des personnages hauts parfois attachants, parfois repoussants, et qui se fondent parfaitement dans le décor de la Sierra aride ou des territoires apaches.

Largo Callahan en est le personnage principal .C’est un jeune homme métis, irlandais par son père et apache par sa mère. C’est un garçon charismatique aux yeux bleus « glacier » qui se retrouve à la tête d’une équipe de « hors la loi »  avec laquelle il effectue des petits raids sous le couvert desquels il effectue une mission plus personnelle. En effet Largo a l’esprit vengeur et reste obsédé par l’idée de retrouver et détruire ceux qui ont assassiné son père.

Dans sa fine équipe de pistoleros on trouve  découvre un français cultivé assez discret à l’allure distinguée, Yaqui Joe un vieil indien, Rico un mexicain pure souche fidèle acolyte et d’une fiabilité absolue ainsi que Preacher un mec baraqué et un peu mystique mais tireur sans remords et enfin les frères Bass des cajuns rusés et sournois.

Mais Largo c’est aussi ses origines apaches, avec sa sœur Tshini-wah devenue « femme médecin » de la tribu, que notre héros retrouve après 7 années de séparation. Chamane, elle poursuit le rêve de sauver pacifiquement sa nation apache du massacre programmé par les hommes blancs. Largo est aussi devenu un homme qu’il faut craindre grâce à son mentor Daniel Harp Cassidy car celui-ci lui a appris à canaliser sa hargne, à devenir un tireur d’élite, un vrai guerrier.

Ce roman est un western qui nous fait penser aux grands films du genre. Les saloons, les indiens, la cavalerie, les attaques de train, la proximité du Mexique nous font voyager dans une ambiance, des odeurs, couleurs  très bien décrites et le scénario est vraiment bien ficelé.

On croise durant cette aventure pleine de rebondissements une comtesse italienne, une jeune femme précurseur de la police fédérale. Dans ce livre on ne s’ennuie pas un instant au milieu de cette bande de « brigands », dans l’ambiance de l’époque en croisant des apaches, des tuniques bleues à un moment ou le train et le télégraphe font des avancées spectaculaires et ou débute la lente agonie des indiens. 

J’ai beaucoup aimé l’idée du livre western, de plus l’écriture de Michel Robert est fluide, et le livre nous emporte sans effort dans la vie et les aventures de Largo Callahan.

La fin ouvre sur un deuxième opus, puisqu’il faut préciser qu’il s’agit d’une partie 1. J’espère vraiment que le deuxième tome sera au rendez-vous de ce très réussi « Six petites gouttes de sang ».


Le bruit du vent dans les montagnes, le cri d’un aigle, le bruissement des mesquites, l’odeur du feu de camp, de l’herbe fraiche, le tintement cristallin d’un ruisseau, le rire d’un enfant…toutes ces sensations, d’une pureté inconcevable, inondèrent Largo en une fraction de seconde, l’emplissant d’une vague de bien-être, dissipant son angoisse et sa fatigue. 



mardi 28 août 2018

Les Spectres de la terre brisée - S. Craig Zahler

Lu en : V.F.
Traduction : Janique Jouin-de Laurens
Résumé :  Mexique, été 1902. Deux sœurs kidnappées aux États-Unis sont contraintes à la prostitution dans un bordel caché dans un ancien temple aztèque au cœur des montagnes. Leur père, John Lawrence Plugford, ancien chef de gang, entame une expédition punitive pour tenter de les sauver, accompagné de ses deux fils et de trois anciens acolytes : un esclave affranchi, un Indien as du tir à l’arc, et le spectral Long Clay, incomparable pro de la gâchette. Le gang s’adjoint également les services d’un jeune dandy ambitieux et désargenté, attiré par la promesse d’une rétribution alléchante. Peu d’entre eux survivront à la sanglante confrontation dans les badlands de Catacumbas.








Chronique : Un avis mitigé sur un titre Gallmeister ? En plus sur un titre qui fait pour le moment l'unanimité ? Impossible ! Et pourtant il faut une première fois...

Les spectres de la terre brisée est un des livres que j'attendais le plus de cette rentrée littéraire (comme tous les titres de la rentrée littéraire Gallmeister en fait...) et ce d'autant plus que j'avais adoré les romans précédents de S. Craig Zahler alors pourquoi cet avis mitigé ? 

Je trouve qu'il est très difficile d'écrire des westerns de nos jours car face à toute la production cinématographique (et littéraire) qui a été faite, il est très difficile de sortir du lot. Cependant même si l'auteur n'arrive pas à faire un western "original" cela reste toujours un plaisir de lire un western "efficace". Malheureusement je n'ai trouvé ni originalité ni efficacité dans ce titre.

Lorsque j'ai lu ce titre j'ai ressenti la même déception que lorsque j'ai vu le film Hostiles (avec C. Bale) : beaucoup d'espoir pour un résultat long, lent, assez plat où les personnages n'ont pas le temps d'être véritablement approfondis ou alors la description reste en surface voire stéréotypée. Les morts s'enchaînent sans véritable émotion, sans véritable pic d'angoisse, sans que l'enjeu prenne toute son importance. 

Ensuite j'ai trouvé le début très long à démarrer sans que cela serve vraiment à connaître les protagonistes, je n'ai pas eu l'impression de ressentir une quelconque empathie envers eux (sauf pour les deux sœurs kidnappées). Les personnages sont là sans exister, sans prendre une consistance dans ma tête. La suite se révèle plus rythmée mais malheureusement je trouvais que les rebondissements, les moments d'action ne fonctionnaient pas... 

Enfin parlons des personnages féminins... Alors je sais que nous sommes dans un western (où les rôles féminins ont généralement moins d'envergure...) mais j'aurais aimé des personnages plus charismatiques et percutants. Si j'ai apprécié le personnage de Dolores (que j'aurais aimé connaitre un peu mieux), j'ai eu plus de mal avec la personnalité d'Yvette et avec ses choix...

En définitive, je n'ai pas réussi à accrocher à ce western, c'est vraiment une grosse déception... Je vous recommande plutôt les trois autres titres de la rentrée littéraire Gallmeister avec en tête : Évasion qui parait le 6 septembre !













 

mercredi 20 juin 2018

Le Vent de la plaine - Alan Le May

Lu en : V.F.
Traduction : Fabienne Duvigneau
Résumé : Alan Le May, l’auteur de La Prisonnière du désert, raconte dans ce western puissant et violent l’histoire des Zachary, une famille de ranchers du Texas. En 1874, alors que les habitants de la région et les Indiens s’affrontent pour les terres, un vieil ennemi des Zachary répand la rumeur selon laquelle leur fille ne serait pas leur enfant biologique mais une Kiowa volée à sa tribu. Bientôt, les Zachary sont rejetés par leur propre communauté et doivent se préparer à une âpre bataille contre les Kiowas, venus réclamer leur enfant… Grâce à sa connaissance de la culture indienne, l’auteur nous immerge dans une situation extrême tout en évitant les clichés.
Un roman noir et haletant, porté à l’écran en 1960 par John Huston et dans lequel Burt Lancaster et Audrey Hepburn incarnent Ben et Rachel Zachary. La mise en scène remarquable et les thèmes abordés – la famille, le racisme, l’intolérance – ont fait de ce western un film très apprécié.



Chronique : La nouvelle parution de la collection Western d'Actes Sud met en lumière un grand écrivain du genre : Alan Le May.

J'avais lu et adoré La Prisonnière du désert et il en fût de même avec cet autre roman. Bien entendu nous connaissons pour la plupart des grands films dans le genre western mais la collection L'Ouest, le vrai redonne ses lettres de noblesse aux livres qui en sont à l'origine. 

Le Vent de la plaine est un roman sublime, un roman d'aventure fabuleux qui met en lumière un personnage féminin fort et intrépide. Si Alan Le May décide d'installer son intrigue dans un cadre spatial assez restreint, les paysages sont sublimés par une écriture d'une grande beauté : le nature writing se mêle aux moments d'action avec maestria.

La force de ce roman repose sur cette tension constante liée à la certitude d'une confrontation à venir entre les Zachary et les Indiens. Cette confrontation étant subséquente au secret inhérent à la naissance de Rachel.

Rachel est une héroïne comme je les aime : courageuse, sincère et avec une volonté incroyable. Confrontée à des moments difficiles voire violents, ce personnage va faire preuve d'un sang froid qui suscite indéniablement l'admiration et le respect.

Alan Le May nous entraîne au cœur d'une région sauvage où la nature est reine, au cœur d'une intrigue palpitante et nous amène à faire la connaissance de protagonistes charismatiques et émouvants.

En définitive, Le Vent de la plaine est un très beau western que je recommande pour les lecteurs en quête d'aventure au sein des grands espaces américains.



mardi 29 mai 2018

Des nouvelles du monde - Paulette Jiles

Lu en : V.F.
Traduction : Jean Esch
Résumé : Hiver 1870, le capitaine Jefferson Kyle Kidd parcourt le nord du Texas et lit à voix haute des articles de journaux devant un public avide des nouvelles du monde : les Irlandais migrent à New York ; une ligne de chemin de fer traverse désormais le Nebraska ; le Popocatepetl, près de Mexico, est entré en éruption. Un soir, après une de ses lectures à Wichita Falls, on propose au Capitaine de ramener dans sa famille, près de San Antonio, la jeune Johanna Leonberger. Quatre ans plus tôt, la fillette a assisté au massacre de ses parents et de sa sœur par les Kiowas qui l'ont épargnée, elle, et élevée comme une des leurs. Le vieil homme, veuf, qui vivait jadis de son métier d'imprimeur, profite de sa liberté pour sillonner les routes, mais l'argent se fait rare. Il accepte cette mission, en échange d'une pièce d'or, sachant qu'il devra se méfier des voleurs, des Comanches et des Kiowas autant que de l'armée fédérale. Sachant aussi qu'il devra apprivoiser cette enfant devenue sauvage qui guette la première occasion de s'échapper. Pourtant, au fil des kilomètres, ces deux survivants solitaires tisseront un lien qui fera leur force.


Chronique : Des Nouvelles du monde est un roman d'aventure idéal, un western passionnant qui se lit d'une seule traite !

Dès le départ le lecteur sait qu'il va plonger dans une grande aventure. Une aventure trépidante, surprenante, une aventure qui va changer la vie de deux êtres. Deux êtres très attachants, très différents et qui vont se compléter, se rencontrer, se découvrir.

D'un côté il y a le Capitaine Kidd, un homme âgé qui a déjà vécu de nombreuses guerres, qui souhaite trouver la paix pour terminer son existence, qui souhaite voir ses filles revenir dans le Sud pour retrouver leur héritage maternelle, un homme qui a perdu son grand amour et qui continue à avancer pour survivre en lisant des nouvelles du monde dans des petits patelins. 

De l'autre il y a "Johanna", c'est ainsi qu'elle est nommée par le Capitaine. Une jeune fille qui a vu sa famille périr sous les coups des Indiens, qui a été enlevée par ces derniers, qui a été élevée par eux et qui a été vendue pour retourner auprès de sa famille d'origine. Ballottée entre deux cultures, n'ayant plus vraiment sa place dans le monde des "Blancs", Johanna veut retourner auprès de sa famille Amérindienne. Le Capitaine le sait très bien : ceux qui ont été enlevés et retrouvés, ne reviennent jamais vraiment.

C'est ainsi que cette aventure commence. J'ai adoré ce livre. C'est vraiment le livre idéal si on souhaite être dépaysé. Paulette Jiles réussit à mélanger avec talent les moments de description et les moments d'action. Les paysages du Sud des Etats-Unis sont merveilleusement bien décrits sans que ce soient des descriptions omniprésentes, on voit ce paysage, on ressent l'atmosphère de cadre spatio-temporel comme si on était dans un film western.

En plus de l'aventure, la vraie; il y a aussi ces protagonistes très attachants. On aime suivre leurs péripéties et le cœur du lecteur bat avec eux jusqu'au dénouement.

En définitive, une très belle histoire que je vous conseille vivement !



mardi 10 avril 2018

Deux Pocket à découvrir !


Deux Pocket à découvrir !



Lu en : V.F.

Résumé :
Nebraska, comté de Buffalo, 1866.
Parce que le meurtre d’une fillette rappelle le fantôme du Sprinkler, cet assassin d’enfants jamais identifié, le candidat au poste de gouverneur réunit une équipe de pisteurs chevronnés. Leur mission ? Traquer le monstre. Et le ramener, mort ou vif.
Ils sont sept à monter en selle, l’élite de l’Ouest sauvage. Sept traqueurs pour un seul prédateur. Du moins le croient-ils… Dans les plaines enneigées du Nebraska, leur poursuite impitoyable prend bientôt des airs de chevauchée des bannis…










Chronique : Je découvre la plume de Sébastien Bouchery avec ce très bon thriller western !


J'aime beaucoup ces auteurs français qui arrivent à s'imprégner de la littérature nord-américaine et réussissent à rendre hommage à cet héritage littéraire. Dusk est un livre qui mélange le roman noir et le western : le lecteur est ainsi plongé dans une ambiance unique, intrépide, palpitante et parfois même angoissante.


L'auteur met en lumière dès le départ des paysages magnifiques, austères, sauvages qui forment un parfait décor à la mise en place d'une intrigue addictive. Dans le froid du Nebraska, sept hommes vont partir traquer un tueur d'enfants, un être vil, cruel et monstrueux. 


J'ai beaucoup aimé ce livre car j'ai eu véritablement l'impression d'être dans un film du genre, je voyais parfaitement le cadre spatio-temporel, c'est un roman très visuel ! Les personnages sont aussi vraiment intéressants, tous différents. Ce sont des protagonistes comme je les aime car ils ne sont pas manichéens, ce sont de vrais héros : brisés, avec des failles mais qui avancent envers et contre tout.


En définitive, j'ai aimé ce western et je lirai avec plaisir d'autres romans de cet auteur ! 

















Lu en : V.F.

Traduction : Isabelle Allard

Résumé : En 1830, la vie idéale de James Pyke est sur le point de basculer. Lui, le fils d'un planteur et d'une esclave qui a dû fuir sa Virginie natale, a réussi à se hisser dans la haute société de Philadelphie en cachant ses origines, et vit une passion avec une ravissante aristocrate. Jusqu'à ce que Henry, l'homme qui lui avait sauvé la vie vingt ans plus tôt, ne vienne frapper à sa porte pour lui demander de l'aide à son tour. Son fils Pan, serviteur et protégé de James depuis des années, a disparu, enlevé pour être vendu comme esclave. Incapable d'abandonner le garçon à un pareil sort, James décide de partir à sa recherche.
Dans cette Amérique sudiste qui n'oublie ni ne pardonne, parviendra-t-il à sauver Pan au péril de sa vie ? Retrouvera-t-il Caroline, son grand amour et la mère de son enfant ?






Chronique : Après la lecture du très bon roman La Colline aux esclaves, j'étais très heureuse de retrouver la plume de Kathleen Grissom dans cette suite qui peut se lire de manière indépendante.


La romancière démontre encore une fois tout son talent pour dépeindre une époque, ses mœurs, us et coutumes. J'ai été ravie de retrouver l'ambiance inhérente au premier tome, de voir des clins d'œil à l'histoire originelle mais j'ai aussi aimé le fait que la romancière n'hésite pas à mettre en avant des personnages différents des premiers, de mettre en place une nouvelle intrigue.


Cette fois-ci le lecteur va faire plus ample connaissance avec James, un homme volontaire et opiniâtre, un homme qui cherche à s'élever dans la société malgré le fait que ses origines ne sont pas un atout à cette période. Un être qui va devoir affronter des épreuves terribles, braver la peur afin de chercher à sauver le fils d'un ami.


Ce roman est vraiment très prenant, un roman parfait pour les lecteurs amoureux des livres comme Autant en emporte le vent, des romans qui mêlent le genre historique, la romance et l'aventure. Des livres où chaque héros doit se transcender, grandir, murir et qui en ressort avec des blessures mais plus fort aussi.


En définitive, je vous recommande ce livre qui peut se lire à la suite du premier tome ou de façon indépendante.